Cinq chercheuses de l’UdeS récompensées 

Par Frédérique Maysenhoelder 

Cinq professeures de l’Université de Sherbrooke se démarquent grâce à l’obtention ou au renouvellement d’une Chaire de recherche du Canada, illustrant l’excellence et la vitalité de la recherche au féminin sur le campus sherbrookois.

L’Université de Sherbrooke brille une fois de plus sur la scène scientifique canadienne alors que cinq de ses professeures obtiennent un financement important du gouvernement du Canada dans le cadre du Programme des chaires de recherche du Canada. Une annonce qui confirme la force et la pertinence des travaux menés sur le campus et qui met en valeur la diversité des domaines d’expertise représentés à l’UdeS. 

Deux nouvelles chaires viennent s’ajouter aux regroupements d’excellence de l’Université. D’abord celle de la professeure Sima Alidokht qui dirige la Chaire de recherche du Canada en ingénierie des surfaces pour les énergies renouvelables et les technologies durables, un projet qui explore de nouvelles façons de concevoir des matériaux capables d’améliorer la performance énergétique et de réduire l’empreinte environnementale. Cette chaire bénéficie également d’un soutien du Fonds des leaders John-R.-Evans pour le financement d’infrastructures de recherche à la fine pointe de la technologie. De son côté, la professeure Sara Larivière prend la tête de la Chaire de recherche du Canada en neuroimagerie de l’épilepsie, un programme ambitieux qui vise à approfondir la compréhension du cerveau et à développer des outils novateurs pour mieux diagnostiquer et traiter l’épilepsie. 

Trois renouvellements qui consolident l’excellence 

En plus de ces nouvelles nominations, trois chercheuses voient leur travail reconnu par le renouvellement de leur Chaire. La professeure Véronique Giroux poursuit ses travaux à la Chaire de recherche sur la biologie des cellules souches du tractus gastro-intestinal, une recherche essentielle pour comprendre le fonctionnement du système digestif et les pathologies qui y sont associées. La professeure Debra Hausladen continue d’explorer les interactions entre la chimie, la géologie et l’environnement à travers la Chaire de recherche du Canada en biogéochimie de l’environnement pour la gestion des contaminants et des ressources. Enfin, la professeure Myriam Lemelin maintient la Chaire de recherche du Canada en télédétection de la géologie nordique et spatiale, un programme qui mise sur la télédétection et les données satellitaires pour mieux comprendre les milieux nordiques et les changements climatiques qui les affectent. 

L’innovation scientifique portée par les femmes 

Pour Anne Lessard, vice-rectrice à la recherche, ces cinq nominations démontrent la vitalité scientifique de l’Université de Sherbrooke et l’importance de la contribution des chercheuses à la société. Selon elle, ces Chaires incarnent à la fois la créativité, la rigueur et l’engagement de la communauté universitaire qui travaille chaque jour à repousser les limites de la connaissance. La recherche au féminin s’impose ainsi comme une force motrice au cœur de l’UdeS où de plus en plus de professeures inspirent la relève et participent activement à la construction d’un monde plus durable. 

Un engagement collectif pour l’avenir 

Ces cinq Chaires de recherche illustrent la diversité des approches et des disciplines présentes à Sherbrooke. Qu’il s’agisse de concevoir des technologies vertes, de mieux comprendre le cerveau humain, de protéger l’environnement ou d’observer la Terre depuis l’espace, les chercheuses de l’UdeS contribuent à transformer les grands enjeux scientifiques en solutions concrètes et durables. L’Université confirme ainsi son rôle de moteur d’innovation où la collaboration et la passion de la recherche s’unissent pour bâtir un avenir plus inclusif plus responsable et résolument tourné vers le progrès. 


Crédit : UdeS

Frédérique Maysenhoelder
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