Après le « sherbylove », suivez le « sherbylifestyle »

Par Mai Lie Caya

Depuis 3 ans, l’équipe FAK on bouge rappelle à la communauté étudiante l’importance d’avoir une vie active. Ses moyens pour conscientiser la population universitaire ne cessent de se renouveler. Activités en plein air, conférences, midis-infos, tous les moyens sont bons pour rejoindre des groupes d’étudiants et d’étudiantes tellement absorbés par leurs études qu’ils en oublient de bouger et de manger sainement. Samuel Choquette, membre de FAK on bouge et étudiant au baccalauréat en kinésiologie, rencontre Le Collectif pour parler de ce projet des plus pertinents pour le public auquel le groupe s’adresse.

Une tradition de génération en génération

Les 17 membres qui composent le groupe de FAK on bouge poursuivent un objectif commun : « faire la promotion des saines habitudes de vie ainsi que de l’activité physique, particulièrement pour les étudiants sédentaires », affirme avec fierté Samuel Choquette, étudiant en dernière année du baccalauréat en kinésiologie. Il s’agit de la dernière session d’étude de tous les membres du groupe avant qu’ils n’obtiennent leur diplôme. Malgré leur départ, FAK on bouge perdurera tout en continuant ses activités avec de nouveaux élus à la tête du projet. Ayant vu le jour suite à la réalisation d’un projet étudiant dans le cadre d’un cours sur la santé publique, le projet est repris « chaque automne […] par une cohorte différente d’étudiants [et d’étudiantes] en kinésiologie », précise Samuel Choquette. La communauté étudiante pourra donc continuer à profiter des bons coups de FAK on bouge pour l’édition 2020.

L’automne, la période de sensibilisation

Cette année, la troisième édition de FAK on bouge a été initiée avec une séance « questions-réponses » le 4 octobre et l’activité gratuite Fartlek le 16 octobre. Avec la participation de 10 étudiants et étudiantes à cette dernière, FAK on bouge et ses invités ont gravi le Mont-Bellevue à la marche et à la course, tout en accomplissant des exercices dirigés. Le groupe a même fait tirer des prix d’une valeur de 300 $. Le 30 octobre, Samuel Roy s’est joint au groupe pour parler de la motivation et du dépassement de soi sur le campus de l’UdeS dans la Faculté d’éducation. De 11 h 45 à 12 h 45, les participants et participantes de l’événement ont pu écouter les récits du jeune athlète Samuel Roy portant sur sa traversée à vélo en Afrique et sur son expérience aux championnats du monde de Ironman. FAK on bouge réserve à la communauté étudiante une variété de conférences aux thématiques reliées aux domaines de la santé et des habitudes de vie. Toutes ses activités spontanées sont dévoilées sur sa page Facebook. Après le billard-o-thon, le 7 novembre aura lieu le quilles-o-thon de l’année. Pour y participer, suivez la page de FAK on bouge sur Facebook pour connaître tous les détails concernant la vente de billets.

Briser la sédentarisation des jeunes adultes

Le projet est né d’une réalité commune dont toute la communauté universitaire peut témoigner. Après avoir effectué des cours d’éducation physique tout au long du primaire, du secondaire et parfois même au cégep, les étudiants et les étudiantes peuvent pour la toute première fois de leur parcours d’études prendre une décision sportive qui leur appartient : « est-ce que je continue une vie active ou j’y mets fin ». Comme Samuel Choquette l’explique, « le passage à l’université est souvent synonyme de nouveauté et d’autonomie. C’est également la première fois où l’éducation physique ne fait plus partie obligatoire du parcours scolaire ». C’est à ce moment que FAK on bouge intervient pour garder à l’esprit des gens aux études supérieures que les saines habitudes de vie sont le pilier d’une santé physique et mentale. En contrepartie, d’autres peuvent adopter une attitude sédentaire :

« FAK on bouge est donc là pour rappeler que l’activité physique fait partie d’un mode de vie sain et équilibré et permet de donner une plateforme gratuite où les étudiants [et étudiantes] peuvent retrouver de l’information, des conseils ou des occasions de pratiquer certaines activités. »

– Samuel Choquette, étudiant en kinésiologie à l’Université de Sherbrooke

Des champs d’intervention complémentaires

La multidisciplinarité du groupe lui permet d’aborder une tonne de sujets en lien avec un mode de vie actif. La page Facebook de FAK on bouge recèle d’articles sur la gestion du stress et du temps, sur le sommeil ainsi que sur l’alimentation, entre autres. Ce qui fait le charme de ce projet découle de sa volonté de toucher l’ensemble de la vie active des étudiants et étudiantes sur le campus. Parmi les membres du groupe FAK on bouge, « certains sont plus intéressés par l’alimentation alors que d’autres ont davantage d’intérêts pour la performance sportive ou encore la santé mentale. Ainsi, les forces des uns compensent les faiblesses des autres, ce qui crée une équipe avec un champ d’expertise assez large », explique Samuel Choquette.

Un groupe actif dans tous les sens du terme

Les réseaux sociaux demeurent le moyen de communication privilégié de FAK on bouge. Le groupe considère aussi l’importance d’aller directement à la rencontre des étudiants et étudiantes sur le campus principal. Promouvoir leurs activités dans certaines facultés ou aux arrêts d’autobus leur permet de gagner en visibilité. Des « saviez-vous que » alimentent aussi leur page de publications menant l’internaute vers une conscientisation des saines habitudes de vie, un affichage à la fois. Par exemple, le type de publication annonce que « pour être considéré actif, nous devons faire 10 000 pas par jour ». FAK on bouge ne manque pas l’occasion de gâter les participants et participantes à ses activités. En offrant des cadeaux qui reflètent bien l’objectif d’atteindre un mode de vie équilibré, le groupe lance des concours EnjoyYoga, FD Fitness, KOOL Apparel et Brûlerie FARO.

La vision d’avenir du groupe

Pour l’instant, le projet est seulement maintenu pendant la session d’automne. FAK on bouge laisse ainsi ses activités de côté pendant tout le reste de l’année. Samuel Choquette annonce même le souhait du groupe « que le projet [soit exécuté] à longueur d’année plutôt que seulement durant la saison d’automne ». L’intention du groupe risque d’ailleurs de se concrétiser avec la mise en œuvre de démarches initiées avec la Faculté de médecine et des sciences de la santé. D’ici la fin de la session, « toucher un maximum d’étudiants [et d’étudiantes] possible » est ce qui compte le plus pour Samuel Choquette. Sur une note positive, l’étudiant en kinésiologie rappelle aux gens en semaine d’examens d’étudier, « bien entendu […], mais [qu’] il ne faut pas oublier de bien se nourrir, de bien dormir et de bouger même en période de travail plus intense. Cela permettra [à tous] d’être plus concentré[s], moins stressé[s] et augmentera la performance lors d’examens ».


Crédit Photo @ Samuel Choquette

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