Par Julien Moslener
Jeudi soir, sous les projecteurs du BC Place, le coup d’envoi de la Super Ligue du Nord (SLN) marquera un jalon historique pour le soccer féminin canadien. Pour la première fois, une ligue entièrement professionnelle et féminine voit le jour au pays, et c’est le Rise FC de Vancouver qui aura l’honneur d’ouvrir la saison contre le Wild FC de Calgary devant une foule survoltée.
Mais pendant que la Colombie-Britannique écrit la première ligne de ce nouveau chapitre, une autre équipe attire déjà l’attention bien au-delà de ses frontières : les Roses de Montréal. Avec un nom qui évoque à la fois la force et beauté, et une organisation qui mise sur l’ambition et l’excellence, Montréal tentera de s’imposer comme l’un des pôles les plus intrigants de cette nouvelle ligue.
Un début ambitieux pour les Roses de Montréal
C’est sous la direction technique de l’ex-internationale française, Marinette Pichon, que les Roses de Montréal entameront leur campagne inaugurale, le samedi 19 avril 2025, au BMO Field de Toronto. La légende du football français aura comme mission de bâtir un effectif solide et créatif.
Contrairement aux autres formations de la SLN, le club montréalais est le premier de la ligue à avoir emménagé dans un stade consacré uniquement à une équipe féminine professionnelle. C’est donc au complexe sportif Bois-De-Boulogne à Laval que le club féminin montréalais évoluera.
Au sein de l’effectif, le passé international français de Pichon est définitivement présent. Une des premières joueuses signées par la directrice sportive est, elle aussi, une ancienne internationale française, Charlotte Bilbault. Son parcours, notamment avec le HSC Montpellier et le Paris FC en première division féminine en France, sera un atout majeur pour la vétérane de 34 ans qui tentera de s’imposer dans cette nouvelle ligue.
Beaucoup de place aux athlètes québécoises
Chaque équipe dispose de 25 places dans son effectif ainsi qu’une masse salariale établie à 1,6 million de dollars afin de payer les joueuses. Par ailleurs, le salaire minimum de la SLN dépasse le salaire minimum de la Première ligue canadienne, puisqu’il sera établi à 50 000 $ par tête.
Sur la capacité de 25 contrats, le club peut se permettre d’avoir au maximum huit joueuses d’une nationalité étrangère. De plus, il lui sera également possible d’avoir une joueuse « désignée », dont le salaire ne fera pas partie de la présente masse salariale. Les équipes avec des poches très profondes seront donc avantagées à cet égard, puisque le salaire minimum de cette ligue est déjà plus élevé que les premières divisions italiennes ainsi qu’espagnoles.
À l’heure actuelle, le club compte 19 contrats. Sur ces 19 joueuses dans l’effectif du club, 10 d’entre elles sont natives du Québec. Graduée du programme des Carabins en 2022, la milieu de terrain Mégane Sauvé sera un des visages locaux du club. Fraîchement arrivée d’un passage chez le Sporting CP au Portugal, Sauvé tentera de devenir le chouchou du public, pour une première fois devant les siens depuis 2023. Par ailleurs, le club comptera dans ses rangs sept anciennes du réseau Usports Canadien lors du coup d’envoi à Toronto, une belle vitrine pour le circuit universitaire canadien.
Source : Les Roses de Montréal
Julien Moslener
Grand sportif dans l’âme, le monde du sport n’a plus de secret pour lui. Diplômé du baccalauréat en études politiques appliquées, Julien approfondit maintenant ses connaissances dans le monde de la communication. Après de multiples expériences dans le monde de la politique, au municipal comme au provincial, Julien prête maintenant sa plume au collectif comme journaliste sportif. Suivez son émission de radio Hors-Jeux, sur les ondes de CFAK 88.3 chaque mardi midi de 12 h à 13 h.