Ven. Juil 26th, 2024

Par Rayane Baïtiche

Le journal Le Collectif a rencontré Annie Marier, présidente de la Fédération étudiante de l’Université de Sherbrooke (FEUS), pour en apprendre davantage sur les résultats du sondage d’appréciation des services de la Société de transport de Sherbrooke (STS). La participation des 1 700 répondants et répondantes de l’université au sondage lancé le 20 février dernier permettra de faire le point auprès de la STS de l’opinion générale des membres quant à leur utilisation des services routiers.

L’appréciation générale des universitaires au sujet de la STS

Le sondage est une initiative de la FEUS pour en apprendre davantage sur l’opinion et les besoins de la communauté étudiante à l’égard de son utilisation du transport en commun. La FEUS tente de savoir quels sont les points positifs et négatifs du service d’autobus offert pour discuter des mesures possibles pouvant être instaurées. Les personnes répondantes ont affirmé à 63,5 % qu’elles utilisaient un autobus de la STS tous les jours. Pour 70,7 % des personnes sondées, leur principal moyen de transport est la STS. La majorité des personnes répondantes sont globalement satisfaites du service de la STS. La communauté étudiante apprécie notamment le coût faible du service de transport comparé au reste du Québec.

Les recommandations de l’UdeS pour la STS

Les personnes sondées ont largement critiqué les horaires d’autobus. Leur recommandation première repose sur une augmentation d’autobus doubleurs les matins, principalement sur les lignes 11 et 14. Pour pouvoir régler cette situation, les adaptations à apporter sont mineures. De nombreuses personnes ont, de surcroît, affirmé vouloir obtenir un accès à des autobus plus tôt les matins durant la fin de semaine.

Les membres de la communauté universitaire ont affirmé qu’ils aimeraient avoir plus de lignes d’autobus en direction du campus de l’Université de Sherbrooke pour simplifier le déplacement vers leurs cours. D’ailleurs, à l’Université de Sherbrooke, la session d’été est une période de cours régulière (temps plein) pour de nombreux programmes. Le corps étudiant souhaite pareillement avoir un plus grand nombre d’autobus qui se dirigent vers les campus de l’Université de Sherbrooke au courant de la session d’été.

La critique principale de la STS

Dans 35 % des cas, les autobus avait un retard au moins 20 fois au cours de la dernière année. Cependant, les données du sondage ne permettent pas de connaître exactement la ligne qui est la plus souvent en retard.

D’ailleurs, la communauté étudiante du Campus de Longueuil est la seule à ne pas avoir été sondée. Malgré le fait que l’Université de Sherbrooke se concentre dans le développement de mesures axées sur une mobilité durable, les ententes de négociation ne toucheront pas les autobus effectuant le trajet de Sherbrooke à Longueuil.

Une collaboration au profit de la mobilité durable

La FEUS continuera d’avoir des rencontres avec la STS pour discuter des résultats du sondage. Les pistes de solution pourront être étudiées à l’occasion des rencontres du Comité sur la mobilité durable de l’Université de Sherbrooke pour favoriser l’utilisation de moyens de transport durables au sein de la communauté étudiante. On pourrait, par exemple, se questionner sur la possibilité d’avoir un meilleur réseau de piste cyclable, jumelé à de meilleurs services pour les cyclistes.

L’Université de Sherbrooke est pionnière pour l’instauration du libre accès au réseau de transport en commun à Sherbrooke destinée à la communauté de l’université. Cette valeur ajoutée permettrait d’initier un plus grand nombre de gens à un mode de transport durable. La municipalité de Sherbrooke s’engage à diminuer la quantité d’automobiles sur les routes grâce aux services offerts par la STS. De plus, l’utilisation massive du transport en commun a permis à l’Université de Sherbrooke de désengorger les stationnements du campus. D’ailleurs, le terrain entre la Faculté des lettres et sciences humaines et les résidences a été converti en espace vert. L’Université de Sherbrooke s’est vue décerner le prix de l’Association québécoise de transport routier grâce à l’importance attribuée à la mobilité durable.

L’envergure de la production de gaz à effet de serre

Selon des données du gouvernement du Canada, les émissions de gaz à effet de serre (GES) totalisent 722 mégatonnes en 2015. Cette importante quantité de gaz correspond environ à 154 millions de voitures sur les routes. Elle a cependant augmenté d’environ 20 % entre 2005 et 2015. Cette croissance est imputable à la consommation du pétrole et du gaz comme carburants dans le secteur du transport. Par ailleurs, l’Assemblée nationale du Québec a adopté une cible de réduction de 37.5 % de GES dans le secteur du transport. En ce moment, le budget pour atteindre l’objectif de réduction est de 3.3 milliards $. Équiterre fait, de surcroît, la promotion de l’utilisation du transport collectif, un choix qui est écologique et équitable. Saviez-vous que durant les heures de pointe, un autobus permet à 65 personnes de se déplacer? Grâce au transport collectif, une réduction de la pollution atmosphérique est possible.


Crédit Photo @ Radio-Canada

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