Jeu. Juil 25th, 2024

Par Zoé Nadeau-Vachon

Nous développons très rapidement un fort sentiment d’appartenance envers notre université. Pour certains, choisir un domaine d’études et une université a été plus facile que pour d’autres, mais, dans tous les cas, une multitude de facteurs peuvent influencer notre décision. 

À l’Université de Sherbrooke, ce qui marque le plus les étudiants est sans aucun doute la vie sociale exaltante qui anime le campus. Toutefois, elle se distingue également sur le plan scolaire. N’est-ce d’ailleurs pas ce qui est le plus important? Ainsi, même si on reconnaît à Sherbrooke sa belle qualité de vie, cette caractéristique ne semble pas être ce qui attire d’abord les étudiants provenant de l’extérieur. Je me suis entretenue avec Harriet, étudiante à la maîtrise en droit international et politique internationale appliqués, pour connaître les raisons qui l’ont poussée à opter pour l’Université de Sherbrooke après avoir complété un baccalauréat à l’Université Laval.

L’Université de Sherbrooke après l’Université Laval
Harriet en a fait du chemin avant d’arriver à Sherbrooke! Il y a quelques années, elle a quitté la France pour entreprendre un baccalauréat en politique à l’Université Laval. Harriet me confie qu’elle a beaucoup hésité entre l’Université Laval et l’Université de Montréal avant de prendre une décision. Finalement, charmée par la ville de Québec et par l’ambiance du campus de Laval, elle n’a aucunement regretté son choix. Je lui ai demandé si elle avait beaucoup réfléchi avant de décider de poursuivre ses études à la maîtrise. Elle me répond que, pour elle, le choix avait été évident : « La question ne se posait pas vraiment. C’est vrai qu’ici, tu n’es pas obligé de continuer, parce qu’il y a quand même des débouchés, on peut facilement trouver un travail avec un baccalauréat, mais la maîtrise, ça permet d’avoir un meilleur salaire, et un meilleur emploi aussi. Et puis, après le bac, je ne me sentais pas prête à arrêter les études et commencer à travailler. »

Harriet a découvert le programme de maîtrise qui l’intéressait en parcourant le site Internet des différentes universités québécoises. Elle a eu un coup de cœur pour celui en droit international et politique internationale appliqués, car il combinait deux domaines qui l’intéressaient particulièrement : « Comme j’avais juste un bac en politique et en philosophie, le droit international me semblait un peu inaccessible. […] On jumelle le droit international et la politique internationale, donc la moitié de la classe est juriste et l’autre moitié est politicologue. »

Harriet me parle ensuite du côté très pratique qui caractérise de nombreux programmes offerts par l’Université de Sherbrooke. Dans sa maîtrise, cette recherche du concret se traduit dans la réalisation de divers exercices pratiques, dans l’apprentissage des règles de la bienséance et dans la création de travaux qui s’adressent à différents ministres. « On nous prépare vraiment au marché du travail », ajoute-t-elle. Au premier cycle, plusieurs étudiants ont cette chance de se préparer au milieu professionnel grâce au régime coopératif.

Deux campus très différents
Je voulais savoir quelles différences Harriet avait notées entre les deux campus où elle avait étudié. Elle m’a expliqué que les deux étaient très différents et que, même si elle appréciait l’Université de Sherbrooke, certains aspects propres aux plus grandes universités, comme l’Université Laval, lui manquaient.

Par exemple, dans les plus grandes universités, il y a beaucoup plus d’espaces disponibles pour travailler et pour rencontrer des collègues, et il y a aussi plus d’activités sportives qui sont offertes. Harriet ajoute qu’elle se plait davantage dans une grande ville comme Québec, car tout est près pour sortir ou pour faire les courses.

Toutefois, l’un des avantages d’étudier dans un campus plus petit comme celui de Sherbrooke est que les classes sont beaucoup moins nombreuses. Cela permet aux étudiants de participer plus activement dans les cours et d’entretenir une relation privilégiée avec les professeurs. Aussi, Harriet reconnaît que la vie étudiante de Sherbrooke est riche en projets : il y a un journal étudiant, une radio étudiante, plusieurs associations étudiantes et une troupe de théâtre, par exemple. De nombreuses conférences sont aussi organisées tout au long de l’année.

Harriet conclut en me disant qu’elle est ravie d’être à Sherbrooke pour un an, car cela lui permet de changer d’ambiance et de découvrir un nouveau coin du Québec durant cette courte période.


Crédit photo © Université de Sherbrooke

FORMER ET INFORMER / Le Collectif a pour mission de rapporter objectivement les actualités à la population et d’offrir une tribune à la communauté étudiante de Sherbrooke et ses associations. Toutes les déclarations et/ou opinions exprimées dans les articles ou dans le choix d’un sujet sont uniquement les opinions et la responsabilité de la personne ou de l’entité rédactrice du contenu. Toute entrevue ou annonce est effectuée et livrée dans un but informatif et ne sert en aucun cas à représenter ou à faire la promotion des allégeances politiques ou des valeurs éthiques du journal Le Collectif et de son équipe.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *