Sam. Juil 27th, 2024

Par Rachel Whalen

Avec les douces fraicheurs qui marqueront la fin de l’été et le début de l’automne, le temps sera clément pour se rendre à vélo à l’université pour le prochain trimestre. D’ailleurs la plupart des cyclistes universitaires le confirment : il est moins dispendieux et plus rapide de se rendre sur le Campus principal à vélo qu’en voiture. Voici l’avis d’étudiants qui se déplacent sur leur bécane et quelques nouveautés qui feront leurs apparitions d’ici 2022 sur le Campus principal de l’UdeS concernant le transport actif.

Enclos à vélos sécurisés et stations d’entretien

Pour ce portrait du déplacement à vélo universitaire, monsieur Kinouc Patry-Turcotte, l’un des officiers de sécurité de l’établissement et responsable des stationnements et de la mobilité durable de la division de la sécurité, a accepté de dévoiler quelques nouveautés à venir à l’Université. Monsieur Patry-Turcotte affirme qu’il y aura probablement au courant de la prochaine année, des enclos à vélo protégés qui seront installés. « Nous allons installer des enclos à vélos sécurisés et ce ne sera pas seulement des supports où on laisse le vélo, mais plutôt une place sécurisée avec des caméras. Et selon ce qui est prévu dans le plan, il pourrait y avoir une station d’entretien près de ces enclos. [Il s’agit donc] d’une cage gratuite avec une carte d’accès [carte étudiante] pour mettre son vélo. Comme ça, ça identifie les gens et ça ajoute une couche supplémentaire de sécurité. C’était l’un des commentaires formulés lors d’une consultation réalisée au printemps 2017 que les gens ne souhaitaient pas laisser leurs vélos d’une certaine valeur dans les supports à vélo. Donc, ça faisait partie des enjeux. » Les stations d’entretien comprendront des outils d’ajustement et une pompe pour le gonflage de pneus. Tous ces ajouts devraient être réalisés d’ici 2022. Ainsi, les quatre premiers enclos à vélos sécurisés devraient faire leur apparition d’ici les quatre prochaines années. Le premier installé devrait être aménagé d’ici 2019 et sera situé à côté du pavillon E5, près du jardin collectif. « C’est l’un des axes privilégiés par les cyclistes, et l’espace à cet endroit le permettait », soutient monsieur Patry-Turcotte. Par ailleurs le choix de ces endroits a été stratégiquement pensé avec l’emplacement des douches sur le site. Ainsi, dans le pavillon E5, qui est une ancienne résidence, quelque trois douches sont disponibles sur chacune des étages du bâtiment.

Les piétons et cyclistes sont prioritaires

Lors de son entretien avec Le Collectif, nous avons demandé à monsieur Patry-Turcotte, quelle était la place des cyclistes sur le campus et celui-ci a répondu qu’elle est « prioritaire! » « Pour nous, ce sont les piétons et les cyclistes qui sont prioritaires, après ça, ce sont les autobus! On essaye de limiter les voitures le plus possible sans pour autant les contraindre, parce que cela dit, nous sommes en région, et [les habitants de] la périphérie urbaine de Sherbrooke n’ont pas le choix que de se déplacer en voiture. » Selon lui, « l’achalandage [de cyclistes] reste limité. Mais nous essayons d’augmenter cette proportion de circulation intermodale du transport actif, c’est-à-dire piéton, vélos ou autres. Mais il est certain que cette circulation reste limitée à cause des dénivelés, des distances et de la configuration urbaine de la région de Sherbrooke. [Ces facteurs] font en sorte qu’il est facile de se déplacer en voiture, donc [la circulation de vélos sur le campus] reste assez restreinte, mais nous travaillons à l’augmenter. »

Sur le Campus principal, un total de 205 places est disponible pour y cadenasser son vélo. Parmi ces emplacements, les rampes, les clôtures et les poteaux ont été inventoriés. Bientôt, une carte interactive sera mise sur pied et sera accessible en ligne sur le site web de l’institution.

Par ailleurs, voici un extrait des quelques questions que le journal a posées aux cyclistes qui sillonnent le campus universitaire :

Comment trouvez-vous la circulation à vélo sur le campus?

« Il n’y a pas tant de circulation que ça, la visibilité est bonne et les voitures roulent généralement assez lentement. » Asfar Badaroudine, étudiant en génie électrique.

« Je trouve bien utile la station d’outils située devant le bâtiment du registraire pour dépanner les cyclistes sur le campus en cas de problème mécanique. » Edouard Caron Duval, étudiant en chimie.

« C’est bien. Surtout avec la coopérative La Déraille, on peut ajuster notre vélo pour une somme tout à fait acceptable. »  Sophie Begin, étudiante en communication.

« Ça va bien, les gens ne roulent pas vite. Avec la circulation de piétons, les voitures ne peuvent tout simplement pas rouler vite sur le campus. » Gabriel Charland, étudiant en génie mécanique.

Quel est l’un des plus grands avantages à se déplacer à vélo pour se rendre à l’Université?

« Ça réveille avant d’aller à ses cours et ça garde en forme, c’est agréable si on n’a pas trop peur de se faire frapper en roulant dans la rue, c’est économique et c’est parfois aussi rapide que le bus, mais avec l’avantage de pouvoir partir à l’heure voulue. » Edouard Caron Duval.

« Le temps. C’est le moyen de transport le plus rapide que j’aie (plus que ma voiture ou l’autobus) pour me rendre à l’Université. En plus, c’est féérique de rentrer à la maison, une fois le soir tombé, et de pédaler sous un ciel rempli d’étoiles. » Sophie Bégin.

« C’est plus l’fun! C’est le plaisir de pédaler pour se rendre à l’école en vélo. Et c’est plus rapide que d’y aller en voiture pour ma part. » Gabriel Charland.


Crédit Photo @ Université de Sherbrooke

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