Lun. Juil 22nd, 2024

Par Bianca Raymond

L’Université de Sherbrooke offre chaque année une opportunité incroyable à ses étudiants, celle de participer à la Simulation des Nations Unies – New York. Cette année, le Débat général se déroule dans l’édifice même de l’organisme international, ce qui rend l’expérience d’autant plus particulière. Le 22 mars dernier, ce sont vingt étudiants qui ont quitté Sherbrooke pour vivre la vie onusienne pendant six jours. Karl Ouellette, chef de délégation, a accepté de raconter son expérience.

« J’étais fier comme le serait un coach. »

Karl Ouellette, 2019

La Simulation en bref

D’après les explications de monsieur Ouellette, la Simulation des Nations Unies est un événement qui a lieu dans plusieurs pays, et ce, plusieurs fois par année. Le but de l’expérience est de montrer aux participants l’environnement réel dans lequel vivent les représentants des pays présents aux Nations Unies. « Cette année, c’était près de 6 000 étudiants à travers le monde qui ont vécu l’expérience. » Le tout se résume par un jeu de rôle, toutes les délégations représentent un pays membre et doivent défendre ses valeurs. Pour la simulation, la délégation de l’Université de Sherbrooke représentait la Suède.

Des outils pour le futur

Karl Ouellette, chef de la délégation de Sherbrooke, explique ce que la simulation apporte à l’étudiant en tant que personne et les points forts de celle-ci. Tout d’abord, il explique que la préparation à la simulation est primordiale. De plus, la préparation apporte énormément de rigueur dans le cadre des cours universitaires : « lors de la simulation, si tu négliges un détail, tu négliges ton pays, donc ta délégation. C’est un travail d’équipe. » Selon lui, la simulation forge les membres à la réalité de leur futur emploi.  Par son rôle de chef de délégation, Karl Ouellette raconte qu’il se sentait comme un entraîneur de hockey puisqu’il était en charge de la préparation de ses délégués. C’était son devoir de s’assurer que tous ses délégués se portaient bien durant la simulation. Ce rôle lui a montré l’envers du décor, que l’on peut briller sans être sous les projecteurs. « Lorsque j’ai vu le monde de Sherbrooke performer, et bien performer d’ailleurs, j’étais fier comme le serait un coach, surtout lorsque nous avons reçu le prix Délégation exceptionnelle. »

Le financement : une problématique majeure

Pour participer à une expérience de ce genre, les étudiants doivent débourser beaucoup d’argent. Karl Ouellette mentionne que le financement est souvent problématique pour cette activité. De plus, ce problème limite la candidature de certains étudiants qui n’ont pas nécessairement les moyens de payer. Au dire de monsieur Ouellette, depuis les dernières années, l’Université donne de moins en moins d’argent à ce projet et pourtant l’inscription coûte de plus en plus cher. La perception du chef de délégation est claire à ce sujet : « l’Université encourage et valorise la participation étudiante à des projets d’envergure, mais elle ne contribue pas à l’aide financière pour les réaliser. »

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