Ven. Avr 19th, 2024

On parle beaucoup de surconsommation, mais on ne parle pas toujours de l’autre problème, surtout rencontré par les étudiants : le fait que certains produits nous soient chargés à des prix beaucoup plus élevés qu’ils ne devraient l’être.

Par Marc-André Lafrance

J’ai donc fait une liste de trois produits qui sont vendus à des prix plus élevés qu’ils ne devraient l’être. Il est important de noter ici que je ne suis pas économiste ou un professionnel des couts de production, je ne suis qu’un insurgé. J’ai aussi essayé de m’éloigner des choses plus évidentes, comme la bière dans les bars.

Le café fait ailleurs que chez toi : Je parle de tout ce qui est Starbucks, Second Cup et cafés qui se prennent pour un breuvage de luxe, alors qu’on n’est plus en 1600. Je veux bien comprendre que ta machine italienne t’a couté 1200$, mais au lieu de vouloir la rentabiliser en 12 cafés, vise le long terme. Et dans ces boutiques-là, le vol n’est pas que le café. J’ai déjà payé 1,15$ pour un seul maigre biscuit. Il est où, mon printemps noix de macadam ?

L’essence : Je me sens mal de dire quoi que ce soit là-dessus, car je dois avouer que l’on a été chanceux les dernières semaines. Mais la baisse du cout de l’essence m’a vraiment fait réaliser à quel point nous sommes habitués de payer cher pour ce produit. C’est rare que mes amis vont publier une photo de l’étiquette de prix sur les réseaux sociaux lorsque les Oreos sont en rabais chez Provigo. Remarque, ils devraient, ça arrive beaucoup plus rarement. Du même point de vue, j’ai eu la chance d’avoir fait du covoiturage avec une amie qui s’extasiait devant toutes les stations-service parce que l’essence était en dessous du dollar. Elle les pointait toutes, comme une fillette de 6 ans à la parade des mascottes de Disney World. Je ne voudrais pas la voir devant les Oreos à bas prix.

Les produits santé : Je suis le premier défenseur du Kraft Dinner aux saucisses à hot-dog, mais le corps étant ce qu’il est, des fois, je dois manger des légumes. J’aime bien les légumes (pas tous, mais quand même), et le problème n’est pas qu’ils sont chers, mais qu’ils ne se conservent pas. Donc, il arrive que pour compenser, on aime bien avoir une barre tendre pleine de fibres, qui vaut deux portions de fruits par barre, et ce, pour pouvoir respecter le Guide alimentaire canadien. Mais les produits avec des fruits séchés ou un tant soit peu d’aliments naturels sont souvent trop chers pour rendre ta bouche aussi sèche.

De nombreux produits sont vendus beaucoup trop cher. J’aurais aussi pu parler des sandwichs préfaits, des jus de fruits qui viennent dans autre chose que des boites de carton ou encore des billets de ski pour 4h sur une colline quelconque. Mais bon, malgré tout ça, je vais continuer à chasser les étiquettes rouges à l’épicerie les lundis. Un jour, les Oreos seront peut-être là, au lieu des biscuits feuilles d’érable. Un jour. Peut-être.

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