Mer. Mar 27th, 2024

Par Antoine Lapeyre

Élever sa voix, c’est bien sûr faire entendre au monde ce que l’on a sur le cœur. C’est réussir à s’insurger contre des pratiques qui nous révoltent, s’indigner devant une nouvelle qui nous déchire ou encore s’exulter devant un acte de bravoure qui nous inspire, tout en partageant ses émotions en véhiculant un message, quel qu’il soit.

Mais comment peut-on élever notre voix si nous ne sommes pas capables de la faire entendre, de manière à ce que le message que l’on veuille faire passer soit entendu et compris comme prévu initialement? Cette question trouve sa réponse dans le fait que l’être humain est conditionné par différents facteurs qui ont plus ou moins d’influence sur son comportement, et donc, sur sa manière de s’exprimer. Parmi eux, celui qui ressort comme étant le plus impactant, c’est la confiance en soi.

Effectivement, la confiance en soi d’une personne va diamétralement changer l’allure de son profil selon si elle est confiante ou si elle ne l’est pas, parce que la confiance en soi, c’est avant toute chose le fait de croire en ses capacités, de croire en ses qualités, talents. Et vous comprendrez aisément que lorsqu’on ne possède pas de réelle confiance en soi, on va avoir de la difficulté à se mettre en avant, à se sentir à la hauteur face aux autres.

Et ce genre de problème, auquel les personnes qui souffrent d’un manque de confiance font face, peut se manifester à divers endroits, dans diverses circonstances, face à différents types de personnes. L’école est un exemple pertinent, dans le sens où elle conditionne l’élève à un moment crucial de son évolution. C’est pour cela qu’il est important de veiller à ce que l’éducation des jeunes élèves se fasse dans le bon sens, de manière à ce qu’ils prennent confiance en eux-mêmes, et non le contraire. Car les conséquences à moyen et à long terme peuvent être significatives : un élève qui se retrouve dans une situation de manque de confiance en soi peut engendrer une forme désormais courante d’autoélimination qui le poursuivra potentiellement jusqu’à la fin de sa vie.

Mais ne soyons pas fatalistes, les personnes souffrant d’un manque de confiance ne sont pas vouées à le demeurer toute leur vie. Il est tout à fait possible de générer de la confiance en soi par l’entremise d’un processus de travail sur soi-même. D’ailleurs, il existe de nombreux ouvrages qui traitent de la confiance en soi, notamment Fais-toi confiance, de la psychothérapeute Isabelle Filliozat, duquel j’ai puisé quelques astuces!

Dans les faits, cela passe par deux étapes principales : l’identification de l’origine du problème et la mise en action du plan pour contrer l’origine du problème.

L’identification est primordiale, et elle se fait en se posant les bonnes questions : qu’est-ce qui fait que je ne me sens pas à l’aise dans telle ou telle situation? Pourquoi est-ce que je n’ose pas prendre la parole en cours, en public? Pourquoi ne vais-je pas oser aller aborder cette fille qui me plaît tant?

Toutes ces questions sont pertinentes et c’est en y répondant le plus précisément possible que vous passez à la seconde étape de manière optimale, pour atteindre un but optimal lui aussi.

La seconde phase, elle, consiste à corriger l’origine du problème ou du moins à l’estomper. Et cela se fait par une mise en action qui représente le point clé de l’opération : si vous avez des problèmes pour passer à l’oral devant des gens, pratiquez, si vous avez des lacunes qui vous empêchent de vous sentir à l’aise devant l’auditoire, travaillez vos cours.

« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. »

La clé de toute amélioration, c’est l’action, alors n’attendez plus pour vous améliorer, osez, ne vous fermez plus des portes que vous serez bientôt ravis d’ouvrir.

Si ç’a marché pour moi, alors pourquoi pas pour vous ?


Crédit photo © besdp.com

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