Jeu. Mar 28th, 2024

Par Simon RD

Le 21 janvier dernier, la Ligue universitaire d’improvisation de Sherbrooke (LUIS) brisait la glace en présentant Whose Line, le premier d’un grand marathon de spectacles gratuits qui seront présentés sur une base hebdomadaire, tous les mardis midi, grâce au Plateau Arrière cours, à la Petite Salle du Centre culturel de l’Université de Sherbrooke.

Délire et convivialité

L’évènement était chaleureusement organisé par Arrière cours, le Carnaval FEUS et la LUIS. La communauté de l’université était invitée, durant l’espace d’un midi, dans une salle aux allures de comédie club montréalais, à venir se détendre devant un divertissement, ma foi fort intéressant. Boîtes à lunch sur les tables et sourire aux lèvres, les spectateurs ont passé une heure agréable. La LUIS avait préparé des jeux d’improvisation aux caractères humoristiques. Pour une troupe qui brisait la glace, c’était franchement réussi : une belle surprise qui promet une série d’activités affriolantes pour la session!

Des rires francs emplissaient la salle. Les comédiennes et les comédiens se donnaient à des jeux d’improvisation sous des thématiques telles que : Mario Kart, la présentation de l’actualité, «l’impro» par l’influence de l’effet sonore et d’autres encore. Les improvisatrices et improvisateurs se sont même transformés en fantoches le temps d’un défi, manœuvrés par nul autre que des gens du public : du pur délire! Une chose est sure, cet évènement donnera un plein d’énergie indéniable aux membres de la communauté : quelle idée! Durant l’évènement, les gens du public participaient aux défis en proposant des éléments cocasses à incorporer à la sauce : une immersion pure. L’échange entre spectateurs, spectatrices, improvisatrices et improvisateurs était bidirectionnel; une relation amicale avec les comédiennes et comédiens et du «heckling» constructif.

Un lieu de choix pour la relève

En échangeant après l’activité avec Léonie Alain, coordonnatrice des activités culturelles à l’Université, j’ai pu faire le constat, en effet, qu’une salle comme celle-là est pratiquement indispensable dans le processus de diffusion de la culture pour la relève. Souvent, il n’y a pas assez d’endroits disponibles pour les artistes émergents, comme l’a bien expliqué Mme Alain. Alors, à défaut de ne pas toujours avoir la possibilité de remplir une salle de 1000 places, par exemple, force est d’admettre que le Plateau Arrière cours permet la mise en valeur de ces artistes qui ne sont pas à sous-estimer. D’ailleurs, on peut constater l’influence positive que ces lieux peuvent avoir sur le paysage culturel, en prenant l’exemple du Bordel Comédie Club, situé à Montréal, où l’on présente des humoristes de la relève à travers des «open mic» ainsi que des performances humoristiques.

Sans hésiter!

La grande famille de l’Université de Sherbrooke devrait débrancher «la plug», le temps d’une belle heure, afin d’aller décompresser avec des gens qui ont à cœur la diffusion de la culture québécoise et qui ont aussi à cœur l’accessibilité de ce divertissement pour les membres de la communauté (pas juste les étudiants). Le marathon de spectacles du Plateau Arrière cours, tous les mardis, soyez-y, c’est gratuit !


Crédit Photo @ LUIS

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