Paradoxe : la relève du graphisme s’expose

 

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Cette fin de semaine, les 41 finissants et finissantes en Graphisme du Cégep de Sherbrooke présentent au Musée des beaux-arts leur exposition Paradoxe afin de présenter les plus beaux projets de leurs trois années d’étude. Le Collectif a rencontré Geneviève Bergeron, Thierry Jeannette-Langevin et Justin Houle, le trio à l’initiative de l’évènement.

 Par Benjamin Le Bonniec

Une sorte de coming out

L’association des étudiants en Graphisme du Cégep (GRAPH) organise sa traditionnelle exposition des finissants du programme. C’est l’occasion pour chacun de présenter ses meilleurs projets à tous, tant au public qu’aux représentants des différentes agences québécoises du secteur invitées. Les futurs graphistes bénéficieront d’un espace personnel avec un kiosque pour présenter leur portfolio, un échantillon de leurs plus belles réalisations durant leur parcours de formation. « C’est un peu notre coming out de graphistes » plaisante Thierry. En effet, l’exposition permet de dépasser l’avis des professeurs, « de se montrer, d’avoir des commentaires de professionnels ». Une aubaine donc pour ces futurs spécialistes, et, même si les retombées ne sont pas nécessairement concrètes, cette vitrine a son importance pour établir un premier contact avec les acteurs du milieu. Pour Geneviève, « il est toujours bon de parler de soi, de se vendre, de voir se que les autres font », tout en célébrant ces trois années d’accomplissement.

Des mises en situation quasi réelles

Tous les projets fictifs présentés ont été réalisés dans le cadre des cours, les étudiants travaillant selon des contraintes et thématiques imposées par les professeurs. Ils doivent respecter des paramètres tant concernant la technique que le domaine d’expression. « Le professeur nous donne un mandat, on a souvent le choix entre deux clients. Cela reste fictif, on doit répondre aux exigences d’un client potentiel tout en étant proche du réel. » L’importance est donc, pour chaque étudiant, de se positionner dans une posture quasi professionnelle, bien que le client ne soit pour le moment qu’un professeur. Au regard des tendances actuelles, les préférences vont « au vectoriel, aux couleurs vives, aux formes géométriques, mais cela dépend vraiment du domaine d’expression » pour Justin, et « l’importance reste de se démarquer de ce qui se fait dans le milieu ». Le graphiste, dans les limites imposées par le client, se doit aussi de laisser place à sa liberté d’expression et de création.

Une grosse soirée en perspective

Un peu déçus de l’évènement de l’an dernier, les trois étudiants finissants ont décidé de s’impliquer activement cette année dans l’organisation de l’exposition. Dès le début de l’année, ils ont entamé les démarches avec une campagne de financement par la vente de t-shirts, des soirées thématiques et la sollicitation de nombreux commanditaires. « On voulait que ça soit gros, que l’aboutissement de nos études soit une réussite ». Bien accueillis en général, c’est fort d’une belle expérience bénévole que les trois comparses sont aujourd’hui heureux d’avoir rencontré leurs objectifs. Les derniers fignolages sont en cours, les portfolios étaient justement partis à l’impression quand nous les avons rencontrés. Et même si « une telle exposition coûte cher », c’est avec le sentiment du travail accompli qu’ils peuvent entamer la soirée de vendredi avec près de 400 personnes attendues. Thierry s’inquiétait déjà de manquer de bières! Au programme : une soirée cocktail avec consommations et hors d’œuvres, DJ sets et un « super after party » au King Hall.

Paradoxe — Exposition des finissants en graphisme du Cégep de Sherbrooke

Le 15 mai 2015 de 17 à 21 h, et les 16 et 17 mai de 12 h à 17 h.

Musée des beaux-arts de Sherbrooke (241, rue Dufferin)

GRATUIT

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