Les voyages forment la jeunesse, comme le dit le fameux dicton. Pour ma part, j’ai toujours aimé voyager, et je vous écris en ce moment même de l’Italie. C’est pourquoi je souhaitais ardemment vous faire part des nombreuses raisons de prendre son sac à dos et de prendre le prochain avion. Et les raisons sont tellement nombreuses qu’une deuxième partie suivra!
Par Vanessa Racine
J’ai présentement la chance de vivre une expérience de voyage extraordinaire en découvrant quatre pays différents en un mois en Europe. Non seulement j’ai voyagé souvent par le passé, mais j’ai aussi découvert une partie de l’autre bout du monde les dernières années, celle qui m’a le plus marqué dans mon cheminement; le sud de l’Afrique. Une expérience qui change une vie à tout jamais. Mais, au final, qu’est-ce que les voyages peuvent nous apporter à nous, la jeunesse?
Le but premier, c’est de partir loin, en faisant l’expérience d’un sentiment unique en son genre : le dépaysement. Dans ce cas-là, il faut savoir se détacher de la réalité occidentale, du travail, de la routine et de l’organisation de ses journées à l’avance. Non seulement faut-il voyager et visiter d’autres pays, mais il faut également aller au-delà des endroits touristiques et commerciaux qui sont, bien sûr, attrayants, mais pas nécessairement dépaysants pour la majorité des Québécois. Oui, on y voit de belles choses, mais encore faut-il s’imprégner de la culture du pays et vivre comme les habitants.
Après un voyage avec ce genre d’expérience, on revient à la maison avec une attitude et une vision de la vie complètement différentes. L’autre bout du monde, c’est aussi une façon totalement différente de communiquer, des habitudes de vie que les Occidentaux ne sauraient comprendre sans les voir et des paysages à couper le souffle qui tournent dans ta tête pour le reste de ta vie. Ça te change les maux de place, je peux vous le garantir!
Ce qu’offre l’UdeS
Je vous le répète! Pour avoir une expérience optimale, il faut vivre avec les gens d’une autre culture et avoir le temps de s’imprégner de leurs habitudes de vie, de goûter ce qu’ils mangent quotidiennement et de s’adapter à leur horaire. Plus qu’une ou deux semaines. À bien y penser, c’est exactement ce que nous offrent, dans un contexte plus sérieux qu’un voyage estival, les stages ou les sessions à l’étranger. Cette option que nous offre l’Université de Sherbrooke est de plus en plus connue, et les études à l’étranger offrent plusieurs programmes permettant aux étudiants de vivre des expériences uniques en découvrant d’autres pays. Plusieurs conditions de départ semblent complexes pour certains étudiants, mais il vaut grandement la peine de faire quelques efforts pour passer une session entière à découvrir un pays, et ce, tout en avançant ses études universitaires.
En effet, tout cela semble prendre beaucoup de temps et d’organisation, mais rien ne vaudra une expérience comme celle-là. La découverte d’un autre pays permet de mieux s’adapter à des situations, de s’ouvrir sur le monde et d’être capable, par la suite, de fonctionner et de communiquer plus facilement avec les étrangers.
Et si jamais une session à l’étranger n’est pas possible, vous pouvez toujours partir avec les programmes de travail à l’étranger, par exemple EIC (Expérience internationale Canada) ou Explore, où le gouvernement offre une grande aide pour nous aider à vivre une expérience hors du commun. Vous pouvez aller vous renseigner chez Voyage Campus, directement dans le Pavillon multifonctionnel, afin d’avoir d’autres informations.
Un dernier mot
Même si l’argent peut se faire rare dans nos vies d’étudiants, la découverte des différents peuples de notre planète est importante. Avec plus de 6.5 milliards d’habitants et des pays tous plus différents les uns des autres, il est évidemment impossible d’apprendre à les connaître tous dans une vie. Mais s’ouvrir sur le monde ne peut certainement pas nuire. Notre planète en est aujourd’hui à un stade où tous ses habitants doivent s’allier pour aider à sa survie. C’est par la découverte des autres cultures que c’est possible et il faut continuer à croire que ce sera notre génération qui fera changer les choses.