Le 25 mars dernier s’est tenu un de´bat sur la sante´ a` la Faculte´ de me´decine et des sciences de la sante´. Si les questions e´taient pointues et claires, les re´ponses bifurquaient trop souvent vers de plates attaques.
Laurie Marchand
Quatre intervenants e´taient pre´sents pour aborder quatre the`mes majeurs. E´taient pre´sents le Dr Gae¨tan Barrette du Parti libe´ral, le Dr Re´jean He´bert du Parti Que´be´cois et ministre de la Sante´, le Dr Yves Bonnier Viger de Que´bec Solidaire et la physiothe´rapeute Vanessa Roy d’Option nationale.
On a discute´ de l’accessibilite´ aux soins de sante´, du vieillissement de la population, tant au point de vue des patients que du personnel s’approchant de la retraite, de l’interdisciplinarite´ et des compressions sur le budget de la sante´ qui repre´sente pre`s de la moitie´ du budget ope´rationnel du gouvernement provincial.
Ce qui ressort de ce de´bat, outre les ridicules attaques du Dr Barrette au Dr He´bert et vice versa, est le de´sir de mieux exploiter les ressources de´ja` existantes en enque^tant sur les besoins et en restructurant de la part d’ON et de QS, alors que du co^te´ du PQ et du PLQ, on souhaite instaurer de nouvelles structures, soit, respectivement, l’assurance autonomie et de super cliniques accueillant de super infirmie`res.
Le sujet des compressions budge´taires a e´te´ aborde´ sous quatre angles diffe´rents. Le PLQ s’engage a` couper de 10% dans le budget d’encadrement des structures de sante´. La notion de juste prix a` payer pour les ressources devrait combler cette diminution selon le Dr Barrette. Chez Que´bec Solidaire, on croit que c’est Pharma-Que´bec, une institution nationale a` me^me de ge´rer ses besoins et ses ressources en termes de me´dicaments qui re`glera la solution. On promet des me´dicaments moins chers et donc une diminution des couts de sante´. Au PQ, on veut diminuer le budget d’administration. Le montant ainsi retranche´ sera redirige´ aux soins cliniques. Enfin, ON effleure l’ide´e de la souverainete´ en expliquant que la structure de Sante´ Canada est beaucoup trop couteuse, sans pour autant apporter de soins a` la population.
Enfin le sentiment global se de´gageant de cette joute politique fut la perplexite´. Pas d’explications concre`tes de la part du PLQ ni du PQ, que des anthologies des pires be´vues de l’autre parti, alors que de la part d’ON et de QS, on e´voquait de beaux principes de de´centralisation et de multidisciplinarite´, sans arriver a` proposer de plans clairs et concrets pour la suite des choses.
Le de´bat est disponible en entie`rete´ sur le site de l’AGE´E´MUS au http:// ageemus.association.usherbrooke.ca/.