L’Université de Sherbrooke se démarque pour son expertise sur l’Arctique

Par Gabrielle Goyet 

Entre les études juridiques, environnementales, biologiques et géologiques, l’engouement envers l’Arctique est certes multidisciplinaire. Ce sont, au sein de l’équipe de l’Université de Sherbrooke (UdeS), une quinzaine de personnes chercheuses qui s’intéressent de près ou de loin à cette aire géographique. Grâce à ces personnes, l’UdeS se distingue de plus en plus dans le domaine.  

Frédéric Bouchard, professeur au Département de géomatique appliquée de l’UdeS depuis un an, a d’ailleurs élaboré un projet dans la perspective de regrouper le personnel de recherche de plusieurs facultés dans un programme-pilote de recherche interdisciplinaire et interfacultaire. La mission principale de ce projet ? Il veillera à transposer des capteurs environnementaux dans l’environnement froid et hostile de l’Arctique, en impliquant six autres professeures et professeurs issus de trois facultés.  

Une vaste coalition tournée vers le Nord 

Cette initiative s’inscrit dans un regroupement plus large, soit l’Université de l’Arctique (UArctic). Elle rassemble des personnes chercheuses d’une multitude d’universités et de disciplines, toutes unies par l’objet de recherche commun qu’est l’Arctique. Axés sur la collaboration, ces individus proviennent de plusieurs pays nordiques, comme la Norvège, la Finlande, la Suède, le Danemark et l’Islande. 

Non seulement il s’agit d’une opportunité pour étendre le réseau de contacts des professionnels et professionnelles de recherche membre de l’organisation, UArctic facilite également les processus d’échanges étudiants pour les membres de la communauté étudiante des universités participantes. Ainsi, il sera possible pour les gens de l’UdeS d’aller séjourner plus aisément dans un pays scandinave durant leur formation universitaire. 

L’interdisciplinarité: une solution aux changements climatiques 

L’adhésion de l’Université de Sherbrooke au sein de UArctic est pour plusieurs un synonyme d’une avancée significative dans la lutte aux changements climatiques. En effet, les experts considèrent de plus en plus que le problème est multicausal, et que conséquemment, la solution devrait provenir d’une diversité de sources. Inclure plus d’acteurs dans ce processus est donc un pas dans la bonne direction.  

Ce développement est d’ailleurs souligné par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, qui a octroyé une subvention appréciable au projet du professeur Bouchard. Le but est d’amplifier les retombées positives de ces avancées dans le domaine des sciences, de la technologie et de l’innovation au Canada. La somme méritée permettra, entre autres, au professeur d’engager deux personnes doctorantes pour l’assister sur le projet. Le montant permettra également de financer des travaux directement sur le terrain pour collecter des données dans d’autres provinces canadiennes.  


Crédit image @UArctic

More Posts
Scroll to Top