Par Pierre-Nicolas Bastida Tousignant

La période des examens nous confronte à plusieurs choix. Certes, cette période s’accompagne des célébrations de mi-trimestre, du congé de la semaine de lecture, sans oublier la fameuse soirée sucrée de l’Halloween.
Or, la question du jour est : quel est le coût de votre réussite académique ? Loin de moi l’idée de vous convaincre de mettre toute votre énergie dans vos études. Toutefois, j’aspire vous offrir l’opportunité d’améliorer votre prise de décisions avec une métaphore.
Définir un prix
Avant de parler de coût, il faut s’entendre sur la mesure utilisée pour définir un prix. Allons-y simplement. À quoi vous faut-il renoncer pour obtenir de bonnes notes aux examens ? La réponse à cette question est relative pour chacun et varie en fonction d’une multitude de facteurs. Ceux-ci comprennent : la préparation préliminaire, l’emploi du temps, le statut civil et du niveau des dépenses encourues pour être à l’étude, sachant que, pour un étudiant international, le simple coût lié à l’inscription à l’université est d’environ 8 fois plus élevé qu’une personne canadienne.
Prenons la situation moyenne d’un étudiant canadien et gardons en tête que nos compairs internationaux doivent faire face à un coût d’opportunité nominalement plus élevé. Dès lors, pour une personne étudiante moyenne, travaillant à temps partiel, devant assumer plusieurs dépenses courantes, le coût d’opportunité, ou coût réel, lié à l’obtention de bons résultats se définit par le temps de sommeil, de travail et/ou de loisir auquel il doit renoncer pour optimiser sa préparation académique.
Dans ce cas de figure, le coût d’opportunité de la réussite scolaire augmente plus l’on se rapproche de la période d’examen. Donc, un étudiant qui prépare ses examens depuis le jour de la rentrée possède un coût d’opportunité relativement plus faible qu’un étudiant qui attend la semaine précédant ses examens pour entamer son étude. Et ce, nonobstant les coûts monétaires initiaux auquel il doit faire face.
Allégorie sur la prise de décision
Cette allégorie peut être transposée dans l’ensemble des décisions auxquelles nous sommes confrontées quotidiennement. Par exemple, un étudiant possède le choix entre : étudier ou aller au cinéma. Après avoir analysé ceux-ci, il les classe par préférence et utilité. Donc, le coût d’opportunité lié à son choix n’est pas la somme des choix auxquels il renonce. Son coût d’opportunité sera équivalent à la valeur de son second choix.
Dans cet exemple, vous devriez clairement être en mesure de concevoir l’inéquation se former entre ses choix. Du moment où vous renoncez à moins que ce que vous choisissez, votre prise de décision sera considérée, objectivement, comme optimale. De plus s’il y a égalité entre votre choix A et B, on peut considérer que les deux choix soient aussi optimaux. Dorénavant, vous devriez être en mesure de calculer le coût réel lié à votre réussite. La vraie question qu’il vous restera à analyser sera : à quoi devrez-vous renoncer pour faire les choix que vous entreprendrez ?
Source: Canva