Crédit photo © Michel Caron
Par Laurence Poulin
Alors que Geneviève a terminé ses stages en externat ce printemps, est passée au travers du processus du Conseil médical du Canada et a été sélectionnée en résidence en gynécologie à l’UdeS, j’ai voulu m’entretenir avec elle afin d’en connaitre davantage sur les différences entre son mode de vie d’étudiante et celui de sa future pratique.
- Qu’est-ce qui, selon toi, sera le plus différent entre ton mode de vie d’étudiante et ton mode de vie de médecin en résidence?
Bien qu’on ait participé à des stages en milieu clinique tout au long de nos études, je pense que le fait de maintenant être résidente sera différent quant au lieu d’apprentissage. La majorité des activités se feront maintenant en clinique et on aura un mode de vie plus semblable au personnel de l’hôpital et aux médecins patrons en étant très majoritairement à l’hôpital, en effectuant des gardes le soir et la fin de semaine de façon régulière. Dans la réalité des stagiaires versus des médecins résidents, il y a aussi une part des responsabilités qui est beaucoup plus importante plus on avance au fil des études.
- Qu’est-ce qui, selon toi, changera le moins entre ton mode de vie d’étudiante et celui de médecin en résidence?
Tout au long de nos années de résidence, mais aussi de médecin patron, nous allons rester des apprenants toute notre vie. Le fait de faire des lectures, de nous tenir à jour sur les pathologies et les différents traitements, ça va toujours faire partie de la réalité autant des étudiants que des résidents ou des patrons.
- Qu’est-ce que tu as le plus espéré durant tes études et qui se concrétisera alors que tu seras encore plus près de ta pratique de médecin?
Tout au long des études en médecine, on est des gens très curieux qui aiment travailler en relation avec des patients et pouvoir les aider à avoir une meilleure santé et qualité de vie. On étudie des tableaux cliniques, des conditions et des traitements possibles et c’est toujours intéressant de rencontrer des patients ayant ces conditions-là et de pouvoir les associer à ce qu’on a pu voir dans les livres. Le moment le plus positif est celui où l’on va avoir acquis des connaissances et que l’on va pouvoir les mettre en pratique pour justement aider les gens souffrant de ces conditions-là. C’est super gratifiant de savoir que tu as pu contribuer au bien-être des gens, à leur qualité de vie et à leur santé.
- Qu’est-ce qui va le plus te manquer de la vie étudiante?
La dynamique de la vie étudiante, c’est certain. On a la chance de rencontrer beaucoup de gens, d’autres étudiants qui ont des intérêts et modes de vie semblables à nous, de les côtoyer au quotidien et d’avoir des relations super chaleureuses. C’est parfois différent avec les obligations liées au travail et le temps peut malheureusement manquer.
- Qu’est-ce qui est le plus différent entre le programme de médecine à l’UdeS vs ailleurs?
L’UdeS a l’avantage d’accueillir beaucoup d’étudiants qui viennent de l’extérieur et ça fait une dynamique étudiante qui est plus intéressante. Les gens ont la volonté de s’intégrer dans leur nouvelle ville, de se faire de nouveaux amis, de faire de nouvelles rencontres. Ça permet de créer des liens plus forts, plus rapidement, et je pense que ça se rattache aussi aux autres programmes de l’UdeS.
- Qu’est-ce qui dans ta vie d’étudiante en médecine ou dans ta pratique de médecin peux-tu le plus associer au mot éphémère?
On est souvent confrontés à des maladies nouvelles chez des gens qui étaient en santé et qui n’avaient pas de raisons d’être malades et qui tout d’un coup perdent la qualité de vie qu’ils avaient avant ou s’inquiètent de leur futur et ça fait réaliser, au quotidien, la fragilité de la vie des gens qui nous entourent. On réalise qu’on est tous très éphémères et ça revient aussi au fait de profiter du moment présent. On doit profiter de la vie qu’on a, mais aussi être conscients que les études, c’est un moment inoubliable dans la vie!
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