Et puis, après ces trois jours?

Par Émilie Lalonde

Ces premiers trois jours de grève du Syndicat des professeures et professeurs de l’Université de Sherbrooke (SPPUS) tirent à leur fin et une question reste sans réponse : une entente a-t-elle été conclue avec la direction de l’institution?

En date du 9 février, aucune entente n’avait été conclue et donc la grève se poursuivra le vendredi 10 février. En effet, il y a eu une table de négociation mardi dernier et elle n’a pas été concluante.

Jeudi, plus d’une soixantaine de personnes ont brandi des pancartes sur le boulevard de l’Université pour démontrer leur mécontentement. Les raisons de cette grève sont simples. Les professeurs et professeures de l’Université de Sherbrooke sont sans contrat de travail depuis mars 2015. De plus, le nombre d’élèves ne cesse d’augmenter, alors que le renouvellement des embauches n’est pas fréquent. En effet, Julie Myre Bisaillon, membre du comité exécutif et du comité Négo, m’indiquait que depuis trois ans, le nombre d’enseignants et d’enseignantes n’a pas beaucoup bougé. Il est à un point mort. Les ressources pour la recherche se voient également diminuer chaque année.

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