Des nouvelles du mouvement étudiant  

Par Jacob Fontaine, vice-président aux affaires externes de la FEUS 

C’est lors de la fin de semaine du 11 février que se tenait le 38e caucus de l’Union Étudiante du Québec (UÉQ) dans la métropole. Avec les dix associations membres et les observateurs, c’étaient 175 personnes étudiantes qui étaient représentées autour de la table durant cette édition. Les délibérations portaient sur les prochaines orientations que prendra l’Union, et étaient entrelacées de visites provenant des quatre partis politiques représentés en chambre, dont la ministre de l’Enseignement supérieur. 

Le plan de match pour 2023 

Un des objectifs marqués, mis de l’avant par la coordination aux affaires académiques, Marc-Antoine Tourville, est l’importance pour l’UÉQ de favoriser l’inclusion et le soutien de la communauté étudiante provenant de la communauté issue de la diversité sexuelle et de la pluralité des genres. Dans une note présentée au caucus, les recherchistes de l’UÉQ ont fait le portrait de la communauté 2S/LGBTQIA+. En y ajoutant des recommandations sur le traitement que les personnes queers méritent. Marc-Antoine a ainsi donné plusieurs outils aux universités, aux associations et aux directions universitaires pour lutter contre l’homophobie et la transphobie dans les établissements d’enseignement supérieur au Québec.  

Le voile a également été levé sur le financement irrégulier du domaine universitaire, soit le financement à la performance et l’absence d’ajustement des fonds à la recherche depuis 2 018. Le financement à la performance mène le domaine universitaire à diminuer le nombre de programmes d’études offerts pour permettre d’atteindre un bon taux de diplomation dans des secteurs-clés de l’économie. Il y a un risque que ce genre de schéma oriente l’enseignement supérieur vers les besoins économiques, ce qui est critiqué par l’Union Étudiante.  

Pour ce qui est du financement de la recherche, puisqu’il n’y a pas eu d’ajustement depuis 2018, l’UÉQ recommande que le montant attitré aux bourses de recherche attribué aux cycles supérieurs soit au moins indexé. Ils réclament également que les fonds soient majorés pour permettre à toutes les demandes admissibles de recevoir une bourse, ce qui n’est présentement pas le cas au Québec. 

De la grande visite 

Les personnes représentées ont également reçu la visite des porte-paroles des quatre grands partis politiques présents à l’Assemblée nationale. Alors que la ministre de l’Enseignement supérieur Pascale Déry et le député solidaire Alexandre Leduc semblaient prôner la coopération, c’est plutôt la critique du gouvernement en place qui teintait le discours de Marwah Rizqy et de la porte-parole du Parti Québécois, Méganne Péry-Melançon.  

Toutefois, les quatre personnalités politiques avaient le sort des étudiants québécois à cœur et étaient heureuses de pouvoir recevoir les questions des délégations. Les demandes des associations présentes ont été reçues avec chaleur par la députée du Parti libéral du Québec, qui a promis de déposer une motion en chambre pour porter les enjeux de la population étudiante à l’Assemblée nationale prochainement. 


Crédit image @Victor Dionne

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