Par Émilie Lalonde
À l’automne dernier, Arielle Reeves-Breton, étudiante à la Faculté de droit, a décidé de fonder avec ses collègues le Comité du Droit de la Santé. Ce désir lui venait d’un réel intérêt pour le sujet qu’elle avait envie de partager avec ses pairs.
Quand je me suis entretenue avec Arielle, afin d’en apprendre davantage sur les fondements du comité, elle m’a parlé avec beaucoup de passion. La jeune femme m’a mentionné qu’elle avait effectué son diplôme d’études collégiales en soins infirmiers et que tout au long de son parcours scolaire, elle avait eu cette envie d’en apprendre toujours plus sur le droit de la santé. Elle s’est donc inscrite à l’Université de Sherbrooke, la seule au Québec à d’ailleurs offrir une maîtrise en droit et politique de la santé.
Dès son arrivée, elle a trouvé curieux qu’il n’y ait pas encore de regroupement où les étudiants et les étudiantes puissent discuter de cet enjeu. C’est ce qui a le plus motivé la création du comité. À travers cela, d’autres missions sont nées telles que le décloisonnement des facultés de sorte à permettre à cette communauté estudiantine de se créer un réseau de contacts plus large. C’est aussi la raison pour laquelle une représentante des sciences de la vie, un représentant de la maîtrise en droit et politiques de la santé et une représentante de la Faculté de médecine et des sciences de la santé siègent au comité.
Pour le moment, le Comité du Droit de la Santé permet surtout de promouvoir les événements des trois facultés collaboratrices, soit droit, sciences et médecine et sciences de la santé. Toutefois, comme il est encore à ses balbutiements et que l’accueil a été bon de la part de la direction et des étudiantes et étudiants, le regroupement prendra sans aucun doute de l’ampleur. Des conférences sont à prévoir dans le futur sur des sujets variés. Arielle m’a d’ailleurs manifesté son envie d’organiser une rencontre avec un coroner.
Crédit photo © Comité du Droit de la Santé