Lueur d’espoir chez la STM  

Par Meg-Anne Lachance

Deux syndicats de la STM ont réussi à conclure une entente avec leur employeur.

La situation semble tranquillement s’améliorer à la Société de transport de Montréal (STM), qui a conclu deux ententes de principes depuis le 14 novembre dernier. Malgré la suspension de grève de deux de ses quatre syndicats, la STM n’est pas sortie de l’eau chaude.  

Le plus grand syndicat de la société, celui des chauffeurs d’autobus et des opérateurs de métro, est arrivé à une entente avec son employeur le 14 novembre dernier, juste à temps pour éviter une grève complète le week-end.   

Lundi dernier, c’était au tour du syndicat du personnel administratif, technique et professionnel du transport en commun, de s’entendre, mettant fin à une grève prévue le 19 novembre. « Nous sommes ravis d’être arrivés à une entente négociée », a dit dans un communiqué le président du syndicat, Stéphane Lamont.  

« Encore une fois, nous avons conclu une entente de principe qui mise sur des compromis par les deux parties et qui respecte le cadre financier établi », a salué la directrice générale de la STM, Marie-Claude Léonard, également par communiqué.   

Ces ententes permettent désormais à 5800 personnes employées de renouveler leur convention collective. Or, le syndicat des employés d’entretien, rattaché à la Fédération des employés de services publics, affiliée à la CSN, reste toujours sans accord. Il en est de même pour les employés professionnels et de bureau de la Société de transport de Montréal.  

Bien que le président ait refusé de commenter la situation, la direction de la STM a mentionné que les discussions continuaient. « La médiation se poursuit. Nous réévaluerons à la fin de la médiation quelle sera la suite des choses. »   

Encore des moyens de pression  

Le syndicat des employés professionnels et de bureau s’est récemment doté d’un mandat de grève de dix jours, sans toutefois déterminer les dates. Le vice-président, Benoit Tessier, a confirmé qu’il y avait eu « du mouvement aux tables de négociations ». « Ça nous dit que l’employeur semble être capable de faire des pas en avant pour en arriver à un règlement. »  

« La médiation se poursuit. Une rencontre est prévue cette semaine et 32 rencontres ont été tenues à ce jour, malgré des propositions de la STM afin de tenir plus de rencontres », a affirmé la direction de la STM. « On travaille là-dessus. On travaille fort », assure M. Tessier.  

De son côté, le syndicat des employés d’entretien a suspendu les grèves qui étaient prévues, afin d’accorder toute son attention aux négociations. Le syndicat a expliqué sa décision pour empêcher le ministre du Travail, Jean Boulet, d’accélérer l’entrée en vigueur de la Loi 14, qui restreint le droit de grève.  


Source : Richard Schenk

Meg-Anne Lachance
Cheffe de pupitre SOCIÉTÉ at Journal Le Collectif  societe.lecollectif@usherbrooke.ca   More Posts

Étudiante en politique, Meg-Anne a toujours été intéressée par les enjeux internationaux, sociaux et environnementaux. Après avoir occupé le rôle de journaliste aux Jeux de la science politique, elle a eu la piqûre des communications. Guidées par un sentiment d’équité, elle s’efforce de donner une visibilité aux actualités oubliées. Féministe dans l’âme, vous pourrez certainement retrouver cette valeur dans certains de ses textes!

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