Mar. Mar 19th, 2024

Par Emie Charpentier

C’est le 24 novembre dernier qu’a eu lieu la sortie du tout nouveau film de Ridley Scott, La Saga Gucci. Un retour dans les années 80 et un aperçu des querelles de la célèbre maison Gucci nous transportent dans ce scandale qui a mené à la perte de l’héritage familial de l’entreprise.

Le drame biographique commence avec la rencontre de la future femme du célèbre petit-fils du fondateur de l’empire italien Gucci, Maurizio Gucci : Patrizia Reggiani. Celle-ci tente tout en son pouvoir pour charmer l’homme maladroit et discret qu’est Maurizio, et finalement l’épouser contre le gré du père de ce dernier, Rodolfo Gucci. Persuadé qu’elle ne le veut que pour la gloire et la richesse, l’homme entame un conflit avec son fils, qui perdurera jusqu’à sa mort.

Une distribution fascinante

Tout au long du film, Patrizia essaie de renouer les liens de son mari avec la famille Gucci, afin que les deux amoureux puissent vivre aisément sous les projecteurs de l’entreprise de mode. Au même moment, la célèbre marque se trouve dans une perte d’imagination et cherche du renouveau.

Les rôles principaux sont représentés par Adam Driver et Lady Gaga. La complicité fulgurante et l’attraction des deux personnages sont très bien exprimées du début de leur histoire d’amour jusqu’à la toute fin. Lady Gaga, étant seulement à son deuxième rôle principal dans un film, prouve qu’elle est très capable d’interpréter un rôle d’une telle ampleur. Elle incarne à la fois la femme innocente, drôle et charmée par son mari, à la fois le personnage sournois et en quête constante de succès.

Et des personnages singuliers

Du côté du personnage de Paolo Gucci, le cousin de Maurizio, interprété par Jared Leto, une forte caricature accapare l’écran. L’homme est décrit comme étant un idiot bon à rien, et un sans génie sans importance. Cependant, il faut se rappeler qu’il s’agit de l’ancien designer en chef et vice-président de la compagnie. Le reste de la distribution de ce long métrage se compose également de plusieurs acteurs importants tels que Al Pacino, Salma Hayek et Jeremy Irons.

L’immersion vers les années 80 

La première heure du film est captivante, le réalisateur tient en haleine le public à travers la succession d’évènements et la touche d’humour apportée aux personnages de Patrizia et Paolo. Toutefois, le scénario devient monotone et on en perd l’attention. Somme toute, la durée de 2 heures 38 minutes remplit bien l’histoire que souhaite démontrer Ridley Scott.

Les costumes et les décors sont surprenants, d’une grande originalité et affichent plusieurs vêtements iconiques qui représentent parfaitement le milieu de la haute couture durant ces années. L’excès et la luxuriance italienne sont fortement représentés, ce qui plonge l’auditoire dans le monde de la famille Gucci.


Photo tirée du film Gucci

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