Mer. Avr 17th, 2024

Par Joshua Lessard

La programmation itinérante d’Arrière cours, organisation s’occupant de fournir en culturel la gente estudiantine sherbrookoise, s’arrêtait mardi le 11 février dans la résidence G-13 de l’UdeS. Au programme, le country-folk de The Great Novel.

Avant de parler de la prestation en soi, levons le pouce à l’initiative d’organiser un événement au cœur de ces résidences énigmatiques du haut du campus. D’un parce que l’acoustique y était surprenamment bonne, de deux, parce que ce n’est pas tout les jours qu’on se permet une virée dans ce secteur.

En fait, pénétrer dans les résidences universitaires lorsqu’on n’est pas résident soi-même, c’est un peu comme entrer dans la toilette des filles lorsqu’on est un homme.

À la différence qu’il n’y a (selon ce que j’en sais) pas de quintet bluegrass, de chips et de bières dans les facilités des dames.

Maintenant, le show.

Peut-être est-ce parce que la musique de The Great Novel se prête particulièrement bien à la formule acoustique requise dans ce genre d’événement, mais il aurait été difficile de trouver un groupe qui se serait mieux agencé à l’ambiance de la soirée. Leurs compositions folks et leurs harmonies vocales ont quelque chose de très « chalet », et c’est précisément dans ce type de cabane qu’on se serait cru.

Par contre, lorsqu’on pense « chalet », on pense intimité, et le point faible de la soirée, mentionnons-le tu-suite, c’est qu’elle était peut-être justement un peu trop intime pour appuyer les élans festifs du groupe.

D’ordinaire, gageons que quelques spectateurs se trémoussent la salière au son des solos de banjo et de percussions rythmées, alors que là on a eu droit à un public assis qui bouffe des chips.

Mais, hey, tant pis pour la gigue.

En contrepartie, le ton décontract a permis à la formation de se laisser aller et d’enchaîner quelques reprises de chansons de répertoire, chose qu’elle ne se permet jamais.

Et le choix des covers était d’autant plus intéressant qu’il venait clarifier les influences des membres du groupe. Tellement, que les trois premières reprises synthétisaient presque à elles seules le son de The Great Novel. Il y avait le country assumé de la légende américaine Dolly Parton (Creepin’ In), le bluegrass des Stanley Brothers (Worried Man Blues) et l’éternel folk de Bob Dylan (sauf erreur, il s’agissait de Subterranean Homesick Blues).

Bref, une bien belle performance qui, en plus, bouclait une année de tournée pour The Great Novel. Mettons qu’on se croise les doigts pour que le groupe profite de ses temps libres pour enregistrer encore plus de matériel.


Crédit photo © courrier Laval

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