Ven. Juil 26th, 2024

“If it can be written, or thought, it can be filmed.”

Par Alexandre BlanchardStanley-Kubrick-photo_1

Stanley Kubrick est, selon moi, le meilleur réalisateur de tous les temps : tellement en avance sur son époque que les artistes d’aujourd’hui n’arrivent même pas à obtenir un niveau de réalisation aussi élevé, aussi parfait, aussi grandiose… Kubrick est le maître de l’éclairage, du cadrage, du rythme, de la composition de l’image, et du plan-séquence tant qu’on y est! Chaque œuvre du réalisateur natif du Bronx s’avère un monde à part, une pièce d’anthologie du septième art.

  1. A Clockwork Orange (1971) : A Clockwork Orange gardera une place particulière dans mon cœur de cinéaste amateur et de cinéphile vorace. C’est le premier film qui m’a vraiment ouvert les yeux sur l’art qu’était le cinéma. Cette œuvre est pratiquement parfaite : le rythme, la lumière, le cadrage, les plans, le traitement des couleurs, le traitement des thèmes à travers les personnages, Malcom McDowell… Pour ce qui est de l’intrigue, Alex DeLarge, un jeune voyou qui baigne dans des pratiques ultraviolentes, sera envoyé en prison où on tentera de lui inculquer le respect, la paix et l’amour. Un film à voir pour tous ceux qui proclament aimer le cinéma. Sur ce, prendriez-vous un petit Moloko Vellocet?Stanley Kubrick-photo2-dredit_fanart.tv
  1. 2001 Space Odyssey (1968) : Space Odyssey peut paraître lourd et long, voire endormant pour un spectateur qui aurait été peu alerte. Si c’est votre cas, je vous en conjure, allez le réécouter. D’abord, en replaçant le film dans son contexte historique, on constate que les décors et les effets spéciaux s’avèrent tout simplement bluffants pour l’époque. Un soin particulier a été apporté à l’œuvre, ce qui la rend très réaliste. Avec son rythme lent et ses plans laissant place à la contemplation et à la réflexion, 2001 Space Odyssey relève des thèmes puissants comme la suprématie de la machine sur l’humain et la finalité de l’homme en termes d’évolution des espèces.
  1. Lolita (1962): Lolita n’a pas été un choix facile : tellement d’autres œuvres de Kubrick méritaient cette place du podium. Je pense ici à Paths of Glory ou encore à l’excellent Full Metal Jacket. Cependant, Lolita a un charme bien particulier qu’on ne peut nier. Il faut d’abord savoir que c’est une adaptation (comme tous les films de Kubrick, d’ailleurs) du roman du même nom de l’auteur russe Vladimir Nabokov. Le long-métrage traite d’un homme (James Mason) qui tombe amoureux de la jeune, trop jeune, Lolita (Sue Lyon). Mais un triangle amoureux se dessine rapidement à l’horizon à l’arrivée de Quilty, interprété par nul autre que le brillant Peter Sellers. Lolita, c’est un drame comique incroyablement bien filmé qui rend hommage au cinéma juste par son existence.

FORMER ET INFORMER / Le Collectif a pour mission de rapporter objectivement les actualités à la population et d’offrir une tribune à la communauté étudiante de Sherbrooke et ses associations. Toutes les déclarations et/ou opinions exprimées dans les articles ou dans le choix d’un sujet sont uniquement les opinions et la responsabilité de la personne ou de l’entité rédactrice du contenu. Toute entrevue ou annonce est effectuée et livrée dans un but informatif et ne sert en aucun cas à représenter ou à faire la promotion des allégeances politiques ou des valeurs éthiques du journal Le Collectif et de son équipe.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *