Le King entame officiellement sa 23e saison dans la NBA  

Par Émilie Oliver  

King James a écrit l’histoire mardi dernier, en lançant officiellement sa 23e saison en carrière, surpassant Vince Carter, qui a joué 22 saisons.

Celui qu’on surnomme « King James » a encore une fois écrit l’histoire, le 19 novembre dernier, alors qu’il a entamé sa 23e saison en carrière dans la NBA. Il avait été mis à l’écart lors du camp d’entraînement en raison d’une sciatique.   

La plus grande vedette du basketball des années 2000, celui que plusieurs considèrent comme le meilleur joueur de basketball de tous les temps, a maintenant 40 ans, bientôt 41. Cependant, il repousse toujours les limites connues de la longévité que les athlètes professionnels peuvent avoir.   

Le premier… dans plusieurs catégories  

LeBron James est un joueur de basketball légendaire, mais l’ampleur de son talent, de son professionnalisme et de sa longévité n’est pas saisie de tous. En février 2023, il avait dépassé l’excellent Kareem Abdul-Jabbar, qui avait un total de 38 387 points à son actif. Non seulement il est le premier joueur à disputer une 23e saison dans la NBA, mais il est également le premier joueur à atteindre la barre des 50 000 points marqués en carrière (incluant les séries éliminatoires) et est maintenant le meilleur marqueur de l’histoire.   

Avec le repêchage de son fils Bronny au sein des Lakers en 2024, il devient également le premier à jouer en même temps que son fils dans la NBA, qui plus est, dans la même équipe.   

La superstar de 40 ans a dit avoir hâte de commencer ce nouveau chapitre de sa carrière, même s’il sent que son corps n’est pas encore complètement au maximum. Il avait repris l’entraînement avec contact la semaine précédente, avant de participer aux pratiques des Lakers la veille de son retour.   

En foulant le parquet pour une 23e saison, James devance Vince Carter, qui en a disputé 22, se retirant en 2020. Cinq joueurs ne sont pas loin derrière, avec 21 saisons derrière la cravate : Robert Parish, Kevin Willis, Kevin Garnett, Dirk Nowitzki et Chris Paul, qui est d’ailleurs toujours actif, évoluant au sein des Clippers de Los Angeles.  

« Pour beaucoup d’entre nous qui avons joué avec lui, ou pour certains de ceux qui ont grandi en le regardant jouer, LeBron est un superhéros, a dit l’entraîneur des Lakers, JJ Redick, qui a joué durant 15 saisons en NBA. Ce qu’il a accompli, très peu de joueurs en sont capables. »  

Un rôle évolutif  

Si James a toujours été dans le passé l’option numéro un des équipes dans lesquelles il a évolué, ce rôle a aujourd’hui changé, notamment avec l’arrivée de Luka Dončić au sein des Lakers. Cela dit, avant même d’accueillir la superstar slovène dans l’effectif de LA, James avait dû s’adapter, puisque le sport évolue, et son âge aussi.   

Alors que les Lakers ont eu un très bon début de saison sans LeBron James, bon nombre sont ceux qui se questionnaient concernant son retour. Serait-il une bonne addition à l’effectif ? Est-ce que les Lakers auraient besoin d’une période d’adaptation pour réajuster le tir, dans une rotation qui inclut James et Dončić ? Cependant, les Lakers n’ont pas perdu de temps et ont fait taire les sceptiques, James tout particulièrement. En effet, contrairement à son habitude, il a davantage adopté une posture de passeur et de facilitateur que de scoreur à son retour contre le Jazz de l’Utah. Le King a terminé la rencontre avec un total de 11 points, 3 rebonds, 12 passes décisives et un vol de balle en 30 minutes de jeu.   

Le principal intéressé n’avait d’ailleurs aucun doute que son retour se ferait de manière naturelle et que son intégration au sein de la rotation serait simple. « Je peux m’adapter à n’importe qui, a-t-il affirmé. Je ne comprends même pas pourquoi c’était une question. Qu’est-ce qui ne va pas chez ces gens ? Je peux m’intégrer immédiatement à n’importe quel groupe. En regardant les gars pendant les 14 premiers matchs, je me projetais mentalement sur comment je pouvais aider l’équipe et être efficace pour eux. J’attire encore beaucoup l’attention quand je pénètre ou que j’ai le ballon. »  

Il se dit d’ailleurs confiant pour le futur, et sait qu’il peut contribuer par les points marqués au tableau dans les prochaines rencontres : « [Je dois juste] retrouver mon souffle, mon rythme. J’ai raté quelques tirs faciles ce soir que je réussis d’habitude. Mais ça va revenir. »  

Perfectionnement de son art  

Les années passées au sein de la ligue ont également forcé King James à s’adapter à une NBA en constante évolution.   

En effet, au début de sa carrière, le tir extérieur était considéré comme son principal point faible. Il tentait peu de tirs à trois points et avec une faible efficacité, tournant autour de 29 à 34 % de réussite derrière l’arc. Durant sa période avec le Heat de Miami, James se consacre à l’amélioration de son tir en suspension et on remarque une nette progression de son efficacité. Lors de la saison 2012-2013, il atteint un sommet en carrière à l’époque avec 40,6 % de réussite à trois points sur 3,3 tentatives par match.   

Avec la révolution « pace-and-space », James a pleinement adopté la ligne de trois points, augmentant à la fois son volume et son efficacité, atteignant même 41 % de réussite à trois points sur 5,1 tentatives par match lors de la saison 2023-2024, à 39 ans.  

Bryce James, prochainement dans la NBA avec son père et son frère ?   

James dit qu’il ne considère pas cette saison être sa dernière, mais avoue ne pas avoir décidé encore s’il jouera une 24e saison. Le deuxième fils de James, Bryce, sera éligible pour le repêchage de 2026. Lorsque questionné à ce sujet, le King a affirmé qu’il n’attendrait pas que Bryce soit sélectionné dans la NBA pour se retirer. Il a d’ailleurs été clair : Bryce suit son propre parcours et il est incertain que leurs calendriers respectifs s’alignent pour qu’ils puissent jouer ensemble.   

Il a aussi indiqué que sa décision de prendre sa retraite sera personnelle, prise en concertation avec son épouse, et non basée sur la trajectoire professionnelle de ses fils.  


Source : Getty Images

Émilie Oliver
Cheffe de pupitre SPORTS ET BIEN-ÊTRE at Journal Le Collectif  sport.lecollectif@usherbrooke.ca  Web   More Posts

Sportive depuis son plus jeune âge, Émilie a à coeur la santé, le sport et le bien-être. Elle a obtenu son baccalauréat en communications appliquées en 2021 tout en étant étudiante-athlète auprès du V&O Rugby. Elle poursuit ses études au certificat en langues modernes. 

Fervente des sports émergents, elle s’efforce de porter l’attention de la communauté étudiante vers les nouvelles disciplines, tout en mettant en lumière les sports établis et populaires. Elle est fière de pouvoir mettre son grain de sel à la section Sports et Bien-être depuis déjà quelques années. 

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