Dim. Juil 21st, 2024

Par Mathieu Rousseau

Le sportif est un compétiteur. Le sportif a besoin de sa dose, c’est comme une drogue. Une dose d’adrénaline nécessaire pour que tout le reste prenne un sens. Le sportif, le vrai, va commencer à penser à son prochain match à la seconde ou celui qu’il est en train de disputer va se terminer et rien ne sera assez fort pour qu’il fasse une croix sur ce feeling. Même pas les blessures…

Nous avons tous déjà joué blessés. Nombreux sont ceux qui, performant dans des calibres élevés, ont tenté de cacher une blessure à un entraîneur. Que celui qui n’a jamais joué blessé me lance la première pierre, ou me fasse sauter un shift au prochain match. On a tendance à oublier que le sport est un jeu et qu’il ne mérite pas que l’on mette en péril notre santé et notre qualité de vie.

Les blessures traditionnelles

Les blessures font partie intégrante du sport et sont inévitables. Les blessures « classiques » touchent le corps de l’athlète et sont plus faciles à prendre en charge. L’entorse du pied pour un joueur de soccer est un exemple classique.

Selon Gilles Courchesne, physiothérapeute et coordonnateur sportif pour le Rouge et Or de l’Université Laval, il est bien important de faire une bonne analyse de la situation lorsqu’une blessure survient. Si l’on juge qu’elle n’est pas sérieuse, on peut ajuster l’équipement de l’athlète, effectuer un bandage, etc. Si toutefois, on juge celle-ci trop sérieuse, il est primordial de retirer le joueur du jeu. Il sera mis en arrêt complet et entamera par la suite une période de réadaptation. On doit, dans ces cas précis, ne pas laisser l’émotion du moment brouiller notre jugement.

Les blessures à la tête

Les dangers liés aux traumatismes crâniens sont connus du grand public depuis très longtemps, mais ils ont toujours été présents dans les sports de contact comme le hockey, le football, la boxe et même le soccer. Le danger avec ce type de blessure réside dans le risque potentiel à long terme pour l’athlète.

Selon le Dr Boisclair, médecin spécialiste en radiologie diagnostique, les traumatismes au cerveau créent des dommages irréversibles entraînant une variété de problèmes neurologiques, comportementaux et psychologiques. Ces traumatismes entraînent des changements dégénératifs qui progressent au cours des années menant parfois jusqu’à des problèmes cognitifs sévères, de la démence, des dépressions et des problèmes moteurs.

Mais comment prendre en charge ce type de blessure? Eh bien, la LNH a instauré cette année de nouvelles mesures pour ces cas particuliers. Désormais, un personnel qualifié observera toutes les parties depuis la salle de la sécurité des joueurs à New York et, lorsqu’on le jugera nécessaire, il pourra demander à ce qu’un joueur soit retiré de la partie pour être évalué. Le personnel médical pourra ainsi prendre des décisions éclairées quant à la santé de l’athlète.

En résumé, la clé réside dans une prise en charge rapide de la blessure et une bonne gestion post événement. N’oubliez pas, ce n’est qu’un jeu!


Crédit photo © Radio-Canada

FORMER ET INFORMER / Le Collectif a pour mission de rapporter objectivement les actualités à la population et d’offrir une tribune à la communauté étudiante de Sherbrooke et ses associations. Toutes les déclarations et/ou opinions exprimées dans les articles ou dans le choix d’un sujet sont uniquement les opinions et la responsabilité de la personne ou de l’entité rédactrice du contenu. Toute entrevue ou annonce est effectuée et livrée dans un but informatif et ne sert en aucun cas à représenter ou à faire la promotion des allégeances politiques ou des valeurs éthiques du journal Le Collectif et de son équipe.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *