Jeu. Juil 25th, 2024

Par Adèle Morvannou

Ce n’est pas nouveau que certains étudiants se démarquent tant au niveau scolaire qu’au niveau de l’implication dans la communauté universitaire. L’université est pour certains un formidable terrain de jeu où les opportunités pour s’accomplir sont multiples. Mais qu’en pense l’une de ces étudiantes engagées? Stéphanie Gagné Clermont nous fait l’honneur de partager le sens de son implication dans les multiples projets qu’elle mène.

Une envie de faire évoluer les mentalités

À travers ses différents rôles en tant que coordonnatrice Sensibilisation en environnement et en développement durable à l’AMEUS et étudiante siégeant sur le comité de gestion du Plan institutionnel de gestion des matières résiduelles de l’Université de Sherbrooke, Stéphanie peut répondre à son envie de faire évoluer les mentalités pour ce qui est de la gestion des matières résiduelles. Son intérêt pour cette cause ne date pas d’hier et s’est forgé à travers le temps et les divers emplois qu’elle a occupés durant son baccalauréat en urbanisme ainsi qu’avant son retour aux études à la maîtrise en environnement.

Stéphanie est passionnée par ce qu’elle fait, car elle défend des valeurs qui lui sont chères à travers les projets qu’elle mène. Elle croit en la participation citoyenne et aimerait faire évoluer les perceptions négatives qui persistent sur la gestion des matières résiduelles. Si elle devait nous recommander un livre, ce serait Zéro déchet de Béa Johnson, car selon Stéphanie, « il donne de nombreux trucs et diverses astuces pour réduire ses déchets et il prône le principe du 4RV soit Refuser de prendre des objets inutiles gratuits ou de les acheter, Réduire à la source en achetant moins et mieux, Réutiliser, Recycler, puis Valoriser ». Stéphanie croit que chacun peut faire un geste comme privilégier les dons ou les réparations d’objets que nous avons à la maison ou au travail au lieu de les jeter, ou encore faire le tri des matières correctement afin d’augmenter la qualité de la matière recyclable. « Les citoyens sont le premier maillon de la longue chaine de l’industrie de la gestion des matières résiduelles. Les gestes de chacun ont un impact sur cette industrie et sur l’environnement, donc sur leurs vies. »

Les projets étudiants ont un réel impact

Une des motivations de Stéphanie à s’impliquer est de se rendre compte que la voix étudiante a un poids non négligeable pour les décideurs. Certains projets débutent par une initiative étudiante et finissent par être soutenus par l’Université. Selon elle, « il faut démontrer que nos idées sont bonnes, qu’elles font une différence et qu’elles peuvent être intégrées au mode de vie universitaire. » Un des exemples que l’on peut citer est la mise en place de visites du Centre de gestion des matières résiduelles du Campus de Longueuil pour les étudiants et les membres du personnel. L’objectif est d’informer les différents acteurs du campus sur les pratiques innovantes utilisées et donc de les sensibiliser à l’importance du tri adéquat des matières résiduelles. Les visites sont organisées par Stéphanie, et Patrice Cordeau, coordonnateur Développement durable ainsi que Robert Aumais, commis à la gestion des matières résiduelles pour le Service des immeubles, les réalisent.

Garder un pied sur le marché du travail

Dans le discours de Stéphanie, on comprend vite que s’impliquer vient répondre à sa soif de développer ses connaissances, de collaborer avec d’autres étudiants, de développer des contacts et donc de rester active, notamment dans l’objectif de revenir facilement sur le marché du travail une fois le diplôme en poche. « L’implication est comme un travail, mais pour lequel tu n’es pas rémunéré en argent, mais plutôt en acquisition de compétences connexes à celles du cursus universitaire et en accomplissement professionnel. S’impliquer dans un sujet qui nous passionne est la clé! »


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