Sam. Juil 20th, 2024

Par Josianne Chapdelaine

Itin’ERE prendra les routes du Québec en janvier prochain pour conscientiser les élèves de 5e et de 6e année du primaire quant aux valeurs environnementales. Son objectif : visiter au moins 40 classes d’ici la fin de l’hiver.

Vincent Boisclair et Rémi Proteau, étudiants au baccalauréat en environnement de l’Université de Sherbrooke, ont eu l’idée, en septembre dernier, de mettre sur pied un atelier qui pourrait sensibiliser les jeunes à l’environnement, certes, mais également à susciter des réflexions, des questionnements et des idées qui aideront ces jeunes à cheminer en tant que citoyens écoresponsables.

« On veut que les jeunes apprennent à se poser des questions sur l’environnement de la bonne manière. On veut que les futurs citoyens soient outillés pour être capables de répondre aux problèmes que notre monde va connaitre », exprime Rémi Proteau, cofondateur.

L’atelier mis sur pied est simple : les jeunes doivent créer leur cour d’école de rêve selon les valeurs d’un personnage qui leur sera attribué au début de l’activité, mais également selon leurs valeurs personnelles. Ils devront ainsi débattre sur ce qui est plus important ou non à insérer dans la cour de récréation, selon les besoins et les valeurs, mais également selon l’espace alloué. Une activité qui impose des compromis.

« Tout ce processus de réflexion qu’ils vont développer sur l’environnement, ils pourront le transposer sur d’autres sphères de la société », ajoute Vincent Boisclair, cofondateur.

L’activité, qui a déjà été concluante auprès d’étudiants d’une école magogoise, requiert encore un peu de travail. « Il est évident qu’on doit encore travailler sur la maquette pour qu’elle soit encore plus fonctionnelle et efficace, mais surtout plus environnementale, ce qui constitue une de nos valeurs principales », explique Rémi Proteau.

Les étudiants sherbrookois ont rencontré des experts afin de déterminer l’âge idéal pour que l’activité soit concluante et agréable pour les jeunes adultes en devenir. « Notre jeu requiert un niveau de réflexion tout de même élevé. De plus, il est plus facile d’entrer en contact avec les écoles primaires que secondaires, par exemple. Quoi qu’il en soit, notre jeu est tout de même adaptable pour les plus vieux ou les plus jeunes », explique Vincent Boisclair.

Itin’ERE, le nom de l’initiative, renvoie directement au fait qu’il s’agit d’une école

itinérante, donc qui peut se déplacer partout à travers le Québec. Les deux créateurs commencent leur mission dans la ville de Québec en janvier prochain, ville natale d’un des fondateurs. Par contre, ils ne sont pas fermés à se déplacer partout à travers la province, si l’intérêt ou la demande des enseignants y est. Le nom renvoie également au le fait qu’il s’agit d’un type d’éducation relative à l’environnement (ERE).

Les deux jeunes entrepreneurs sont confiants du succès de leur initiative. « Des enseignants de Montréal, du Bas-Saint-Laurent et même de la Gaspésie nous ont contactés pour que nous venions les rencontrer », mentionne Rémi Proteau.

Les deux professionnels ont mis sur pied une campagne de sociofinancement afin d’amasser de l’argent qui servira à leurs déplacements, à leur hébergement, mais également à l’investissement de la conception du jeu. Pour l’instant, leurs services sont offerts gratuitement, mais il est toujours possible pour les établissements scolaires d’offrir une contribution volontaire à la suite de l’activité.

Pour faire un don : yoyomolo.com/ecole-itinere?secureredirect=true

Page Facebook : Itin’ERE


Crédit Photo ©   Itin’ERE

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