Ven. Juil 26th, 2024

Carnetdevoyages-3Par Stéphanie Boucher

Les cours avant le paysage

Ceux qui me connaissent savent que je suis ambitieuse et que ma carrière est l’une de mes priorités présentement. Étant passionnée par le marketing et les communications, j’ai pris la décision de faire une session à l’étranger aux États-Unis. Étonnamment, dire non à la température parfaite des îles Vierges, aux délicieux mets européens ou au prestige de l’Angleterre n’a pas été difficile pour moi. Mon objectif était clair: découvrir le milieu des affaires et du marketing des États-Unis. Mon choix s’est donc arrêté sur New York. Le processus de sélection oblige, j’ai atterri à Wayne au New Jersey quelque 40 minutes à l’ouest de la Grosse Pomme. D’abord déçue par ma destination (on s’entend que le New Jersey, c’est moins glamour que NYC), mon opinion a rapidement changé dès ma première journée de cours. Le paysage est peut-être ordinaire, mais vivre à travers la mentalité et les valeurs des Américains me permet de mieux comprendre l’industrie dans laquelle je souhaite travailler plus tard.

La route avant le vol

Après un mois de déception face au New Jersey, j’ai réalisé qu’il y avait une multitude de villes et d’endroits intéressants à visiter dans cet État et celui de New York. J’ai donc choisi de faire de ma session à l’étranger un «road-trip» plutôt qu’un voyage paradisiaque. Après tout, je ne suis présentement qu’à 8h de route de Sherbrooke, mon chez-moi. Ma Toyota Echo 2002 et moi naviguerons durant les prochains mois à travers les États-Unis à la découverte des plages de la côte Est américaine (eh oui, le Jersey Shore!) et des villes mondaines, telles que Philadelphie et Atlantic City. Je n’oublie tout de même pas New York; un autobus m’amène directement à Times Square à partir de mon campus.

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Le changement avant le jugement – Faits cocasses

J’étais convaincue de ne pas être déstabilisée en venant ici, croyant que seule la langue serait différente. J’admets avoir été étonnée par plusieurs habitudes des Américains.

D’abord, le transport en commun est quasi inexistant dans les environs, car rares sont les étudiants qui ne possèdent pas de voiture. Ainsi, il faut prévoir une bonne trentaine de minutes d’attente avant de trouver un espace de stationnement avant un cours. On tente alors de développer des tactiques. La meilleure stratégie que j’ai observée jusqu’à maintenant est la suivante: attendre à l’entrée du stationnement, aborder un étudiant afin de savoir s’il quitte le campus, le raccompagner à sa voiture, si c’est le cas, et finalement obtenir sa place. Un simple échange de service! Pour les impatients et les résidents, un service de navette est offert grâce à un minibus, qui dépose les étudiants à l’entrée de chaque faculté. Disons que la marche est étonnamment le moyen de transport de dernier recours!

Pour continuer, je dois vous avouer que j’ai un pincement au cœur chaque fois que je jette aux poubelles un morceau de papier, car le recyclage est littéralement absent dans les résidences. Et le compost, n’y pensez même pas… À ce niveau, je lève mon chapeau à l’Université de Sherbrooke!

Sinon, moi qui avais d’énormes attentes concernant la vie nocturne en sol américain, j’ai appris qu’ici on joue au «waterpong» (lire ici un énorme désarroi sur mon visage). Il paraîtrait que c’est plus hygiénique, car la bière n’est pas en contact avec la balle qui touche le sol et que c’est plus convivial, car chacun peut boire quand ça lui plaît…laissez-moi vous dire que pour l’instant, rien n’égale les mémorables jeudis soirs de l’UdeS en ce qui me concerne!

Malgré toutes ces nouveautés, je suis maintenant bien acclimatée à ma vie en tant qu’étudiante américaine. J’adore la vie en appartement sur le campus, alors que personne ne dort avant 3h du matin chaque soir et que tous les étudiants se vêtissent des couleurs de l’université. Quant à moi, mes couleurs resteront éternellement celles de Sherbrooke. On se revoit en 2015! #Sherbylove

Stéphanie Boucher en direct du New Jersey

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