Sam. Juil 20th, 2024

Par Émilie Lalonde

Ces premiers trois jours de grève du Syndicat des professeures et professeurs de l’Université de Sherbrooke (SPPUS) tirent à leur fin et une question reste sans réponse : une entente a-t-elle été conclue avec la direction de l’institution?

En date du 9 février, aucune entente n’avait été conclue et donc la grève se poursuivra le vendredi 10 février. En effet, il y a eu une table de négociation mardi dernier et elle n’a pas été concluante.

Jeudi, plus d’une soixantaine de personnes ont brandi des pancartes sur le boulevard de l’Université pour démontrer leur mécontentement. Les raisons de cette grève sont simples. Les professeurs et professeures de l’Université de Sherbrooke sont sans contrat de travail depuis mars 2015. De plus, le nombre d’élèves ne cesse d’augmenter, alors que le renouvellement des embauches n’est pas fréquent. En effet, Julie Myre Bisaillon, membre du comité exécutif et du comité Négo, m’indiquait que depuis trois ans, le nombre d’enseignants et d’enseignantes n’a pas beaucoup bougé. Il est à un point mort. Les ressources pour la recherche se voient également diminuer chaque année.

FORMER ET INFORMER / Le Collectif a pour mission de rapporter objectivement les actualités à la population et d’offrir une tribune à la communauté étudiante de Sherbrooke et ses associations. Toutes les déclarations et/ou opinions exprimées dans les articles ou dans le choix d’un sujet sont uniquement les opinions et la responsabilité de la personne ou de l’entité rédactrice du contenu. Toute entrevue ou annonce est effectuée et livrée dans un but informatif et ne sert en aucun cas à représenter ou à faire la promotion des allégeances politiques ou des valeurs éthiques du journal Le Collectif et de son équipe.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *