Vos bonnes nouvelles environnementales #27 

Par Sarah Gendreau Simoneau et Frédérique Richard   

La pêche sera interdite dans les limites des nouveaux refuges marins en Colombie-Britannique.

La crise environnementale actuelle accentue l’écoanxiété générale. Plusieurs études ont démontré le lien entre la consommation abusive de mauvaises nouvelles et la dépression, le stress et l’anxiété, rapporte Radio-Canada.   

Le Collectif a donc décidé de vous bombarder de quelques bonnes nouvelles concernant le climat, l’environnement et les innovations qui permettent la pérennité de notre chère planète.   

Des refuges marins dirigés par des Autochtones en Colombie-Britannique 

Trois refuges marins ont été créés conjointement par le gouvernement fédéral et deux Premières Nations le long de la côte nord de la Colombie-Britannique. 

Deux zones de refuge marin ont été officiellement établies dans les eaux proches des îles de Haida Gwaii, selon la Nation Haïda et la ministre fédérale des Pêches, Joanne Thompson. La Nation Gitxaala, au sud de Prince Rupert, en Colombie-Britannique, confirme avoir également établi conjointement avec le gouvernement fédéral une troisième zone de refuge marin dans la région voisine de l’île Banks.  

La création des trois sites s’inscrit dans une initiative visant à accroître les efforts de conservation marine menés par les Autochtones sur la côte ouest, tout en favorisant la réconciliation. Ces nouvelles zones de refuge protégeront l’habitat de plusieurs espèces de saumon et d’oiseaux marins et amélioreront le bien-être du hareng, du phoque commun et d’autres animaux. Les espèces de poissons protégées sont importantes pour la sécurité alimentaire de la communauté et les refuges permettront aux générations futures de continuer à profiter des richesses de l’océan. 

Les deux zones de Haida Gwaii couvrent près de 30 km2. Le refuge de la Nation Gitxaala couvre, quant à lui, 436 km2 et abrite des coraux, des forêts de varech et des herbiers marins, qui constituent des habitats importants pour le sébaste.  

Les tortues marines de retour sur les plages de Floride 

Malgré les ouragans de 2024, les tortues marines sont de retour en nombre record sur les plages de Floride, un succès pour la conservation.  

Après avoir subi les ravages de trois ouragans successifs en 2024, les plages de Floride accueillent de nouveau un nombre record de nids de tortues marines. Les espèces menacées, comme la tortue luth et la Ridley de Kemp, montrent des signes encourageants de résilience. Si certains experts rappellent que le succès dépend aussi de l’éclosion, la tendance reste positive.  

Des centaines de nids d’espèces de tortues menacées ont été détruits à cause de trois ouragans (Debby, Helene et Milton) en 2024. Il s’agissait d’une transformation radicale du littoral, autrefois riche en dunes et en végétation. Aujourd’hui, les biologistes constatent un nombre de nids record pour plusieurs espèces de tortues marines.  

Les experts rappellent tout de même que les chiffres de nidification ne disent pas tout. La réussite d’une saison dépend donc de l’éclosion des œufs et de la survie des nouveau-nés, un processus sensible aux conditions climatiques, aux prédateurs et aux perturbations humaines. 

Le succès du retour des tortues marines en force est aussi le résultat direct des mesures de conservation mises en place il y a 30 ans : protection des zones de nidification, réduction de la pollution lumineuse, nettoyage des plages, etc.

Des ruches sur les toits d’Athènes 

Nikos Chatzilias fait partie des dizaines d’Athéniens qui ont adopté l’apiculture urbaine afin de soutenir les écosystèmes locaux, de renouer avec la nature et de profiter du miel.  

L’apiculture citadine n’a rien de nouveau, puisqu’elle existe depuis des décennies, dès le moment où des familles provenant de milieux ruraux ont déménagé en ville en amenant avec elles leurs ruches. Cependant, l’apiculture actuelle est plus intentionnelle et axée sur les enjeux environnementaux, selon Chatzilias. 

À l’heure actuelle, on compte 30 ruches dispersées sur sept toits, dont une avec vue sur le Parthénon. Elles réunissent près de 1,2 million d’abeilles qui ont la capacité de produire jusqu’à 500 kilogrammes de miel. 

Cette année, ce sera la première fois que Nikos Chatzilias tentera de laisser ses ruches sur les toitures en plein hiver. Puisque les cycles de floraison des différentes plantes sont constants à Athènes, le milieu est donc idéal pour laisser les colonies sur les toits toute l’année. 

Les câbles optiques au fond des océans pourraient bientôt surveiller les orques en temps réel 

Une expérience menée dans la mer des Salish tente de transformer des câbles sous-marins en microphones à baleines géantes. 

Des scientifiques croient que les brins qui transportent les signaux internet pourraient être convertis en microphone captant les clics, les appels et les sifflements des baleines. Le pari étant que les fils pourraient révéler comment elles réagissent au trafic maritime, à la pénurie alimentaire et aux changements climatiques. 

Si l’expérience fonctionne, les 1 390 kilomètres de câbles à fibres optiques déjà présents pourraient devenir un vaste réseau de surveillance des océans.  

Des tests ont déjà été faits sur de grandes baleines à fanon au large de l’Oregon. Cependant, les orques sont un réel défi, puisqu’elles émettent des clics et des appels à fréquences élevées. 

Cette expérience est déterminante, car les orques résidant au sud ne comptent que 75 individus actuellement menacés d’extinctions. Elles doivent survivre à la pollution sonore sous-marine, les contaminants toxiques et la pénurie alimentaire. Les câbles permettraient également d’identifier le rythme de leur déplacement ainsi que leur trajectoire. Les scientifiques pourraient donc alerter les traversiers afin qu’ils suspendent leurs activités bruyantes et qu’ils réduisent leur vitesse jusqu’au passage des orques. 


Source : National Observer

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Sarah Gendreau Simoneau
Rédactrice en chef et directrice volet production, auparavant cheffe de pupitre SPORT ET BIEN-ÊTRE at journal Le Collectif  redaction.lecollectif@USherbrooke.ca  Web   More Posts

Passionnée par tout ce qui touche les médias, Sarah a effectué deux stages au sein du quotidien La Tribune comme journaliste durant son cursus scolaire, en plus d’y avoir œuvré en tant que pigiste durant plusieurs mois. Auparavant cheffe de pupitre pour la section Sports et bien-être du journal, et maintenant rédactrice en chef, elle est fière de mettre sa touche personnelle dans ce média de qualité de l’Université de Sherbrooke depuis mai 2021.  

Elle s’efforce, avec sa curiosité légendaire, de dénicher les meilleurs sujets diversifiés pour vous! 

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