Jeu. Avr 25th, 2024

Par Lydia Santos

Le 9 septembre dernier, je suis allée voir le rodage de Phil Roy au Vieux Clocher de Magog. Déjà vendue à son style d’humour depuis plusieurs années, je n’ai pas été déçue! En plus, j’ai (re)découvert l’humoriste de la relève Guillaume Pineault. Sincèrement, il assure une première partie de feu et donne le ton à la soirée. J’ai pu m’entretenir avec ces deux amis pour une entrevue.

La rencontre des deux parties

Phil : « J’ai fait l’École nationale de l’humour de 2009 à 2011 pis Guillaume voulait aussi entrer en 2009. Quand tu veux entrer à l’École de l’humour, tu envoies un texte. Mettons qu’ils prennent 100 personnes, sur les 100, ils en gardent 30. Ensuite, il y a une journée d’audition et sur les 30, ils en ont sélectionné 11 cette année-là. Guillaume et moi, on envoie nos textes cette année-là, sans se connaître, les deux on est choisi parmi les 30 pis après ça, moi je finis dans les 11… pas Guillaume. […] On a commencé à se parler parce que Guillaume produit et anime la plus grosse soirée d’humour de Saint-Hyacinthe. Fait que je lui ai écrit “je peux-tu venir jouer à ta soirée?” et depuis ce temps-là on est amis. C’était clair entre nous que le premier qui avait son one-man-show amenait l’autre. »

Guillaume : « Quand j’ai vu, mettons Philippe Bond avec Derrick Frenette et François Bellefeuille avec [Pierre-Luc] Pomerleau, une première partie, il faut que tu t’entendes bien avec. C’est pas juste : “ah, il est bon, c’est lui qui va faire ma première partie…” Non, non! Ça ne marche pas. Si on se tapait sur les nerfs, je ne serais pas là. Le fait qu’on ait du fun en dehors des shows et tout, on fit. »

L’inspiration

Guillaume : « C’est souvent quand je suis sur la route que j’ai des flashs. Je mets mon appareil photo en mode vidéo et je le mets sur le trépied et je me filme, je me parle… juste pour m’en souvenir. Il faut absolument que je me le note ou que je le filme tout de suite, sinon j’oublie. C’est dur de s’asseoir devant l’ordi et de se dire : “OK, là la page est blanche, il faut que j’écrive des jokes”. En même temps, s’il ne se passe rien dans ma semaine, je n’ai rien à dire, c’est juste des anecdotes que je raconte. Je n’invente pas d’humour ou de blagues. Je raconte mon vécu. »

Phil : « Mes jokes sur Facebook, c’est plus des histoires. C’est moins ce que je veux faire sur scène, parce que, pour moi, ça, c’est trop anecdotique. Je prends le temps d’expliquer la place. Il y a quelque chose avec l’écriture que tu peux te permettre. C’est un beau défi de te lancer : d’essayer d’installer le plus possible l’atmosphère, voire même jusqu’à l’odeur que ça avait. Par écrit, c’est le fun parce que la personne interprète ce que tu as écrit. Tandis que sur scène, c’est axé sur mon delivery, sur comment je parle, donc non… je dirais que c’est plus deux trucs que je me garde. »

Pour en apprendre plus, la suite de l’entrevue est disponible sur le web!

Le rodage sera de retour au Vieux Clocher de Magog les 11 et 12 novembre prochains!


Crédit photo © philroy.ca

Pour lire l’éditorial de la chef de pupitre Culture, Lydia Santos, cliquez ici!

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