Par Justine Danis et Olivier Normandin
Après l’impressionnant succès à la Fête du Lac des Nations (FLN) le 15 juillet grâce à Charlotte Cardin, vendredi, ce fut au tour de Fouki et de Ja Rule d’enflammer la place.
Une figure désormais emblématique de la musique québécoise, Fouki, de son vrai nom Léo Fougères, a présenté une prestation rassembleuse lors de son passage à la FLN. En effet, celui-ci a été généreux de son temps et a alterné entre classiques et nouvelles chansons. Parmi ses classiques, Fouki a interprété, entre autres, Bijou, Oui toi et Copilote tirés de son album Grignotines de Luxe sorti en 2020. L’artiste a également fait découvrir certaines de ses nouvelles pièces provenant de son plus récent album, Still Kankan, sorti en mai dernier.
À la suite de sa prestation, nous n’avions aucune difficulté à comprendre pourquoi Fouki a été récompensé du prix de l’interprète masculin de l’année en 2021, selon l’ADISQ. Extrêmement énergique sur scène, celui-ci interagissait abondamment avec la foule, notamment grâce à des chansons à répondre et à des présences à même la foule. Lors d’un moment mémorable, il a fait rire l’ensemble des personnes festivalières lorsqu’il a consommé du champagne directement au goulot. Nous avons également apprécié la sensibilité de Fouki par rapport aux autres travailleurs du milieu, alors qu’il a remercié de nombreuses fois les autres artistes, techniciens et organisateurs qui ont permis le bon fonctionnement du spectacle.
Seul bémol : encouragés par le rappeur qui « montrait l’exemple », lors de l’interprétation de la chanson Gayé en clôture du spectacle, les festivaliers et les festivalières se sont mis à consommer du cannabis à profusion, produit interdit pendant le festival en raison de l’impact qu’il a sur l’air, donc sur les personnes autour. Malgré ce petit point, le spectacle a été une immense réussite.
L’artiste surprise sous silence
Lors du dévoilement de la programmation complète, le 25 mars dernier, la direction du festival annonçait un artiste surprise pour le vendredi 18 juillet. L’an dernier, la Fête du Lac des Nations avait fait languir tout le monde avec l’artiste surprise jusqu’au grand dévoilement de Luis Fonsi. Cette année, ce fut très discret. On peut donc conclure qu’il s’agissait de Fouki, puisque celui-ci n’était pas à l’agenda lors du dévoilement. Bref, l’énergie dégagée par Fouki sur scène a sans doute laissé peu de gens indifférents, bien qu’il ne s’agisse pas d’un artiste international comme les rumeurs laissaient présager.
Les feux d’artifice : indétrônables
Entre le spectacle de Fouki et celui de Ja Rule, les personnes sur place ont été choyées d’observer deux spectacles de pyrotechnie magnifiques. Le premier, présenté par Volkswagen Sherbrooke, était plutôt atypique alors qu’il s’agissait d’un spectacle de drones. Pendant environ 20 minutes, dans un genre de chorégraphie, de nombreux drones formaient des dessins dans le ciel. En passant par plusieurs thématiques : fantômes, extraterrestres, Harry Potter et autres, cela méritait le coup d’œil.
Malgré la prouesse technologique des drones, le spectacle suivant, des feux d’artifice présentés par Audi Sherbrooke, était simplement éblouissant. Les feux d’artifice sont des incontournables de la fête, mais comment ne pas être émerveillé par cette lumière, ces explosions et cette musique de fond, ainsi que par tous les souvenirs qu’ils évoquent ? Bref, pour nous, les feux d’artifice restent champions des entractes !
Le rappeur à succès du début des années 2000, Ja Rule
Avant l’entrée de Ja Rule par le couloir sécurisé au centre du public, son DJ maintenait une ambiance enflammée. Le rappeur, qui a connu un succès fulgurant au début des années 2000, s’est fait introduire par une vidéo rappelant ses succès et ses collaborations avec d’autres artistes, comme Jennifer Lopez, par exemple.
Une fois sur scène, l’homme, âgé de 49 ans, a commencé à chanter plusieurs titres de son répertoire. Il a également invité le public à crier fuck you et à, ainsi, produire ledit geste de la main.
Un endroit magique
C’est au milieu d’un endroit phare de la ville de Sherbrooke que le festival a lieu depuis ses débuts : le parc Jacques Cartier. Pour l’occasion, celui-ci avait été transformé en endroit enchanteur : manèges, jeux d’adresse, kiosques de nourritures, tout était en place pour passer une belle soirée en famille, entre amis ou bien pour un moment en amoureux. Si vous n’y étiez pas cette année, nous vous recommandons vivement de vous y rendre l’an prochain !
Crédits : Monneret Photographie
