Par Sarah Gendreau Simoneau

Depuis maintenant 33 ans, le festival Les jours sont contés ne se contente pas d’être une simple plateforme de diffusion. C’est un terreau d’exploration et d’expérimentation où contes et mélange des cultures se rencontrent.
Du 16 au 26 octobre 2025, ce rendez-vous automnal revient afin de réjouir les personnes amoureuses du conte et de la littérature orale. Le festival grandit depuis plusieurs années afin d’accueillir des conteurs professionnels du Québec, du Canada et de l’étranger pour donner des moments de partages inédits.
Depuis 1993
Les jours sont contés en Estrie fait son apparition en 1993, au Carrefour de solidarité internationale (CSI), alors qu’un festival de conte est créé dans le but de valoriser diverses cultures. Petronella van Dijk, engagée au CSI comme bénévole, a un coup de cœur pour l’art du conte.
En 2001, le CSI avait l’intention de laisser tomber le festival. Petronella, alors directrice artistique bénévole depuis huit ans, a repris les rênes. Elle a donc fondé un organisme à but non lucratif pour le chapeauter. Au fil des ans, Productions Littorale (aujourd’hui, la Maison des arts de la parole) prend son envol, développant toute une série de nouvelles activités afin de mieux faire connaître le conte et la littérature orale dans la région, et ce, toute l’année.
Parmi les voix qui ont marqué l’histoire du festival, Jihad Darwiche et Guth DesPrez sont de ceux qui ont laissé leur empreinte.
Depuis 2012, c’est Sophie Jeukens qui assure la direction artistique de l’événement. En 2017, Les jours sont contés en Estrie est le premier festival de conte au Québec à fêter ses 25 ans. Il s’agit désormais d’un incontournable où des micro-résidences de création ou de jumelages artistiques inédits se côtoient, ce qui suscite et nourrit la créativité des conteurs et conteuses d’ici et d’ailleurs.
Édition 2025
Cette année, ce sont 19 événements ouverts au public qui se déroulent, dont trois expressément conçus pour les familles, ainsi qu’une offre culturelle internationale variée. Pour la première fois en Estrie, quatre conteurs venus d’outre-Atlantique se joignent à la fête : Cécile Bergame, Sabrina Chézeau, Thierno Diallo et Amandine Orban de Xivry. À leurs côtés, des artistes québécois et canadiens de renom, comme Ivan Coyote, François Lavallée, Fano Maddix ou Charly Mullot, viennent partager des histoires qui font rêver, réfléchir et vibrer.
Au cœur de ce festival, la Maison des arts de la parole, dont l’adage est « Là où le conte et la poésie prennent vie », continue d’offrir un espace de rencontre et de création unique. « Le conte, ce n’est pas seulement une histoire, c’est un moment partagé, un espace de rencontre et de rêve. Un espace que la Maison des arts de la parole est fière de nourrir depuis maintenant 33 ans », souligne Sophie Jeukens, directrice artistique.
Pour les spectateurs désireux de vivre l’expérience pleinement, le passeport du festival offre un accès à toutes les activités à prix avantageux.
Le spectacle de clôture, qui se tiendra le 26 octobre à 20 h dans la toute nouvelle salle Le Grand Espace, adjacente au Centre des arts de la scène Jean-Besré, promet d’être le point culminant du festival. Avec ses 180 places, cette grande finale rassemblera certains des conteurs et conteuses les plus mémorables de l’édition pour un événement chaleureux et authentiquement humain, restant fidèle à l’essence du festival Les jours sont contés.
Source : Festival Les jours sont contés

Sarah Gendreau Simoneau
Passionnée par tout ce qui touche les médias, Sarah a effectué deux stages au sein du quotidien La Tribune comme journaliste durant son cursus scolaire, en plus d’y avoir œuvré en tant que pigiste durant plusieurs mois. Auparavant cheffe de pupitre pour la section Sports et bien-être du journal, et maintenant rédactrice en chef, elle est fière de mettre sa touche personnelle dans ce média de qualité de l’Université de Sherbrooke depuis mai 2021.
Elle s’efforce, avec sa curiosité légendaire, de dénicher les meilleurs sujets diversifiés pour vous!