Lun. Juil 22nd, 2024

Par Sandrine Mary 

L’organisation d’une coupe du monde de hockey est en discussion à la table de la Ligue nationale de hockey (LNH) et l’Association des joueurs. Compte tenu de l’invasion des troupes russes en Ukraine lancée en février 2022, les sportifs russes ne seront probablement toujours pas les bienvenus à la compétition.  

Hockey : une coupe du monde de quelques pays 

Les échanges s’intensifient pour la LNH et l’Association des joueurs, qui essaient de mettre en place une compétition internationale de hockey pour le mois de février 2025. Selon Radio-Canada, Bill Daly, le commissaire adjoint de la LNH, a annoncé qu’il ne serait pas question d’un tournoi classique composé de huit équipes nationales s’affrontant pendant 16 jours. Le Canada, les États-Unis, la Suède et la Finlande seraient les quatre seuls pays en lice.  

Exclusion des joueurs russes  

La dernière organisation de la Coupe du monde de hockey remonte à 2016. Devant initialement avoir lieu en 2024, la prochaine a été retardée d’un an. L’opposition de certains pays à la participation des joueurs russes en est le principal motif. Le Journal de Québec rapporte que Marty Walsh, directeur général de l’Association des joueurs de la LNH, a abordé le sujet lors du balado de Daily Faceoff Frankly Speaking. Défavorable à l’idée d’une possible contribution russe, il évoque pour cause l’intention de boycottage de diverses nations adverses si le pays dirigé par Vladimir Poutine venait à entrer dans le jeu.  

Du football à l’athlétisme, en passant par les Jeux paralympiques de Pékin 2022, la Russie s’est vue exclue de la majorité des compétitions internationales depuis le début de la guerre en Ukraine. 

Tensions géopolitiques : le point sur les Jeux olympiques 2024 

Les grandes compétitions sportives deviennent souvent le reflet des tensions internationales qui règnent entre certains pays. Elles s’adonnent à devenir des évènements politiques et un moyen d’expression pour faire passer des messages au monde entier.  

En ce qui concerne les Jeux olympiques (JO) de Paris en 2024, la question de la présence russe continue à diviser. Le Comité international olympique (CIO) a accepté sous conditions strictes la participation des athlètes russes et biélorusses aux Jeux. Les exigences stipulent que ces derniers doivent concourir sous barrière neutre, ne pas avoir été impliqués dans un quelconque soutien à l’invasion en Ukraine, et ne pas être sous contrat avec l’armée.  

Pour Matvi Bidny, le nouveau ministre ukrainien des Sports, cette décision s’avère être de l’irresponsabilité de la part du CIO. L’Ukraine, la Pologne et les pays baltes ont déjà brandi la carte d’un potentiel boycottage envers la compétition. Du côté russe, des conditions discriminatoires sont dénoncées. L’ONU a quant à elle récemment demander une « trêve olympique » quelques jours avant les JO, pendant les JO, et un peu après la fin des Jeux paralympiques.  


Source: Fédération russe de hockey sur glace

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