Jeu. Juil 25th, 2024

Par Jonathan Asselin

La semaine dernière avait lieu une cérémonie en lien avec le Grand Concours littéraire de l’Université de Sherbrooke. Lors de la soirée, les quatre gagnants ont été récompensés. Rappelons que le Grand Concours avait été lancé en octobre dernier et qu’il invitait les membres de la communauté universitaire à soumettre un texte écrit en prose ou en vers. La seule contrainte était d’incorporer à ce texte une citation tirée de l’œuvre de l’écrivaine québécoise Anne Hébert.

Pour déterminer les gagnants, trois professeurs faisaient partie du jury. July Giguère et Bruno Lemieux y représentaient le Cégep de Sherbrooke. Le troisième membre du jury enseignait la littérature à l’Université de Sherbrooke : Richard Giguère, professeur maintenant à la retraite.

Prix du Centre Anne-Hébert

Roxanne Landry, étudiante à la maîtrise en études françaises, a reçu le Prix du Centre Anne-Hébert, qui était destiné aux étudiants en littérature. Son texte intitulé Le ressac de la vague a su charmer le jury. Elle remporte une bourse de 1000 $, un abonnement au Centre culturel, ainsi qu’un abonnement au dictionnaire Usito.

Prix Joseph-Bonenfant

Ce prix, destiné aux étudiants dans tous les autres domaines, a été remis à Kayan Naghshi, étudiant au baccalauréat en rédaction, communication et multimédia. C’est son texte au titre accrocheur Les miroirs ne réfléchissent pas qui lui aura valu cette récompense. Il a lui aussi reçu un abonnement au dictionnaire Usito et au Centre culturel, en plus d’une bourse d’études de 500 $.

Prix pour le personnel

Un goût de papier, de colle et d’encre aura lui aussi charmé le jury du prix réservé au personnel de l’Université de Sherbrooke. La professeure retraitée Suzanne Pouliot, auteure de ce texte, fut également récompensée lors de la soirée. Elle s’est mérité, en plus d’un abonnement au dictionnaire Usito, un abonnement annuel pour deux à la série théâtre du Centre culturel.

Grand Prix littéraire

Finalement, c’est Isabelle Huard, conseillère en relations médias au Service des communications, qui a obtenu le Grand Prix grâce à son texte Le faisan, l’outarde et l’huître. Le jury, de manière unanime, a choisi de récompenser ce texte pour « la grande érudition et l’humour subtil de son auteure ». En plus d’un abonnement au dictionnaire Usito, la grande gagnante aura elle aussi un abonnement annuel pour deux à la série théâtre du Centre culturel, en plus d’une carte cadeau de 500 $ à la Coopérative de l’Université de Sherbrooke.

Un rendez-vous à l’automne 2016

Lors de la soirée, le professeur Alain Webster, vice-recteur au développement durable et aux relations gouvernementales, a annoncé la tenue d’une seconde édition du Grand Concours l’automne prochain : « Avec une réponse aussi positive de la part de la communauté universitaire, je n’ai d’autre choix que de vous confirmer dès aujourd’hui qu’il y aura, en 2016-2017, un deuxième Grand Concours littéraire de l’Université de Sherbrooke. » Lors de l’édition qui vient de se terminer, les organisateurs ont reçu pas moins de 94 textes. Devront-ils s’attendre à davantage l’an prochain?


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One thought on “Conclusion du Grand Concours littéraire de l’UdeS”
  1. Une initiative louable et très appréciée et, je le souhaite sincèrement, un concours qui saura s’implanter et s’améliorer d’une année à l’autre.

    En toute transparence, j’étais l’un des participants au concours et mon commentaire ne se veut pas le reflet d’une amertume devant les résultats (loin de là! Je suis même particulièrement heureux pour Roxanne Landry, entre autre, une chouette collègue écrivaine que j’ai hâte de lire dans Cavale!).

    Ceci dit, à mon avis quelques modifications s’imposent pour le futur:

    Premièrement, de lancer les invitations pour la cérémonie d’annonce des résultats juste avant le congé de Pâques… alors que l’événement est prévu pour le mardi (le jour du retour de congé!) me semble pour le moins précipité. Il aurait été sympa de donner un peu plus de temps à tous.

    Ensuite – bien pire – de n’inviter que les participants et les “impliqués” à cette cérémonie me semble aussi tout à fait inapproprié. Puisque toute l’université était conviée à participer au concours, pourquoi limiter ainsi les invitations à la remise des prix? On craignait vraiment une assistance hors de proportion? Dommage pour tous les littéraires et amis des lettres de notre communauté universitaire qui auraient certainement aimé vivre ce moment…

    Comme si ce n’était pas assez (concernant la remise des prix), de mentionner dans le courriel d’invitation aux participants que les gagnants recevraient un deuxième message à part me semble, pour le moins, maladroit. Ainsi, tout participant ne recevant pas ce fameux 2e courriel savait instantanément ne pas avoir gagné… voilà qui, disons-le ainsi, peut avoir un impact sur le désir de se présenter ou non à la remise des prix.

    Enfin, et cela est mon reproche le plus vif: pourquoi ne pas avoir, comme tant d’autres remises de prix, laissé savoir à toute la communauté universitaire la liste des finalistes pour chaque catégorie? Par un article dans Le Collectif, par exemple, sur Facebook, etc. Pourquoi ne pas avoir gardé le suspens parmi les finalistes? Pourquoi empêcher que les finalistes se présentent à la cérémonie avec l’espoir de gagner, tout comme avec la fierté d’avoir été retenus parmi les meilleurs d’une catégorie? Ne serait-il pas pertinent et apprécié des participants de pouvoir aussi déclarer: j’étais l’un des X finalistes de la catégorie Y?

    Comme une véritable remise de prix, il aurait été agréable de voir la surprise du finaliste gagnant, montant sur la scène pour recevoir son prix… et, tant qu’à y être, lui concéder le micro pour qu’il puisse s’exprimer, nous parler 2 minutes de l’histoire de sa création? Enfin… Au lieu de tout ça, nous avons malheureusement eut droit à un événement dont le côté expéditif à été noté par tous ceux qui m’entouraient. Dommage.

    Espérons que les prochaines moutures prennent de l’ampleur!
    J’y participerai avec beaucoup de plaisir!

    Jason

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