Par Frédérique Maysenhoelder
Vingt-cinq ans après la fin de leur parcours universitaire, les personnes diplômées du baccalauréat en service social de l’Université de Sherbrooke (cohorte 1997-2000) sont invités à se retrouver à l’occasion de grandes retrouvailles. L’initiative vient de David Daigle, ancien étudiant du programme, qui souhaite rassembler les quelque 95 membres de sa cohorte autour d’un événement marquant.
« C’est moi qui ai eu l’initiative d’organiser les retrouvailles. J’ai terminé mon baccalauréat en service social à l’UdeS en décembre 2000 et ce printemps, j’ai réalisé que ça faisait déjà 25 ans que j’avais terminé mes études. Ça serait le moment idéal pour organiser des retrouvailles. Si on ne le fait pas cette année, on ne le fera jamais », explique-t-il.
Pour lancer le projet, il s’est appuyé sur les liens encore vivants avec quelques collègues de l’époque : « J’avais une dizaine d’amis Facebook de l’université de l’époque avec qui je suis resté en contact. On s’est parti un petit comité organisateur ensemble ».
Un groupe Facebook privé a été créé afin de faciliter les recherches. Le bouche-à-oreille a fait le reste : « On était 95 finissants-finissantes. Dans mon album de finissant, j’en ai répertorié 75. On a réussi à rejoindre 72 personnes en l’espace de 2 mois », souligne-t-il. Une réussite qu’il attribue en partie à l’ancrage local du groupe : « 40 % des étudiants de l’époque étaient de Sherbrooke. On est bien heureux, car on a réussi à rejoindre la quasi-totalité des anciens étudiants en travail social de ma cohorte ».
L’accueil a été immédiat et très positif. « Il y a eu un très grand engouement quand j’ai lancé le groupe Facebook. La plupart travaillent encore dans le domaine du travail social », note David Daigle, visiblement touché par la réponse enthousiaste de ses collègues.
L’équipe organisatrice souhaite recréer un moment aussi fort que celui vécu en 2000. « On avait fait un bal de finissants en mai 2000, ça s’était déroulé au Manoir Des Sables à Orford. On a eu l’idée de recréer l’événement au même endroit, 25 ans plus tard, dans la même salle, avec le même groupe de musique », raconte-t-il avec enthousiasme.
Des liens qui restent
Mais au-delà de l’événement festif, ces retrouvailles prennent aussi une signification plus profonde. « Pour moi, c’est important de souligner les 25 ans de retrouvailles, car ça permet de tisser des liens entre anciens collègues », confie-t-il.
Plusieurs anciens se disent émus à l’idée de revoir leurs camarades de l’époque, aujourd’hui devenus travailleurs sociaux, gestionnaires, enseignants ou retraités. Certains ne se sont pas revus depuis la collation des grades, rendant l’événement encore plus symbolique.
L’objectif est maintenant de retrouver les quelques personnes manquantes afin que ce rassemblement devienne un moment inoubliable. Le comité lance donc un appel à la communauté universitaire et aux anciens de l’UdeS pour les aider à boucler la boucle, 25 ans plus tard.
Ce sera aussi l’occasion de célébrer le parcours professionnel de chacun, de constater les chemins parcourus depuis les années d’études, et de raviver l’esprit de solidarité propre au domaine du travail social. Une soirée de souvenirs, mais aussi d’inspiration pour l’avenir.
Source : Université de Sherbrooke
