Fémin’art : une soirée de lancement réussie pour l’AFPA 

Par Lé Bonneau 

Le mercredi 13 septembre, le Café 440 a affiché complet pour l’activité de lancement de l’Association féministe de politique appliquée (AFPA); le Fémin’Art. Cette soirée a été l’occasion de mettre en lumière des artistes remplis de talent abordant des thématiques variées. Revenons sur cette soirée mémorable qui a rassemblé un public fort diversifié. 

Autant des personnes étudiantes que du personnel enseignant, ainsi que des amateurs et amatrices d’art de tout milieu se sont rassemblés pour cet événement qui combinait art et féminisme. Au menu : poésie, slam, art visuel, musique et j’en passe.  

Une élégante brochette d’artistes  

Avec pas une, pas deux, mais bien six poètes et poétesses, le line-up de poésie était tout simplement incroyable. Allyson Rodrigue, étudiante à l’Université de Sherbrooke qui s’intéresse au lien entre création et procréation ; Camille Péloquin, qui nous a livré une prestation au ukulélé ; Sylv Roy, militant retraité de la mi-vingtaine qui a abordé la dualité entre self-care et responsabilité ; Jeanne Lessard qui compile de multiples implications dans le monde littéraire ; Axel Roy, pour qui l’art est souvent multidisciplinaire ; et Lucille Tang Levac, qui abordait le passage à l’âge adulte.  

Avec les partages de ces humains merveilleux, la soirée était magique.  

Le Fémin’Art n’aurait pas pu être complet sans la participation des artistes en art visuel qui ont embelli les murs du café. L’artiste digitale Taïna Mueth mérite vraiment d’être découverte. Celle-ci aborde des thèmes comme l’identité et la justice sociale par l’art du collage. L’ésotérisme et les sciences étaient mis de l’avant par les toiles de Béatrice Palin. La santé mentale n’a pas été oubliée dans cette soirée et les œuvres de Zelda ont su épater le public présent. L’artiste peintre Catherine Dumont-Lévesque a quant à elle présenter des œuvres qui jouaient avec les frontières du genre dans un univers emprunté au tarot.  

La soirée s’est terminée avec un micro-ouvert où quelques personnes ont pris la parole au sujet des thématiques abordées, puis les participantes et participants ont pu réseauter et discuter d’enjeux féministes qui leur tiennent à cœur.  

Le mot des organisatrices 

Toutes étudiantes à l’École de politique appliquée, les organisatrices de l’événement et membre du conseil exécutif de l’AFPA se sont dit « reconnaissante[s] et enthousiaste[s] » dans la publication Instagram qui fait un retour sur la soirée. Gabrielle, Mélina, Véronique, Coralie et Judith ont raison d’être fières de cet événement qui a fait, rappelons-le, salle comble au Café 440 un mercredi soir. Après avoir discuté avec de nombreuses personnes qui étaient présentes, je peux vous assurer que l’ensemble des commentaires étaient positifs.  

Après cette réussite, fort est à parier que nous pourrons assister à de nouveaux événements de l’Association féministe de politique appliquée au courant de la prochaine année. Le regroupement tient à rappeler que toute personne féministe de l’université, qu’elle soit au premier, deuxième ou troisième cycle ; en science, en éducation, en administration, en politique, etc., peuvent s’impliquer.  


Crédits: Ariane Perron

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