CFAK : le retour de la Semaine de la radio cet automne 

Par Frédérique Maysenhoelder 

CFAK, la radio universitaire de l’UdeS, proposera une deuxième édition de la Semaine de la radio du 3 au 7 novembre.

Célébrer la radio sous toutes ses formes, c’est l’ambition de la deuxième édition de la Semaine de la radio, une initiative signée CFAK 88.3, la radio étudiante de l’Université de Sherbrooke. Porté par Alexandre Leclerc, directeur général de la station, ce projet vise à faire rayonner ce médium plus que centenaire tout en valorisant la créativité des jeunes talents et les nouvelles pratiques radiophoniques. 

Initialement pensée comme partie intégrante d’un projet d’échange culturel avec la France, la Semaine de la radio est surtout le fruit d’une réflexion de longue date. « C’est une idée qui me trottait dans la tête depuis un moment, explique Alexandre Leclerc. Je voulais une célébration récurrente qui permette de faire parler de la radio pendant une semaine chaque année. » 

Ce rendez-vous annuel s’inscrit dans une démarche de reconnaissance d’un médium encore bien vivant. « La radio existe depuis plus de 100 ans. C’est l’un des premiers moyens de communication, et elle est encore aujourd’hui un outil essentiel », souligne-t-il. 

Valoriser les nouvelles pratiques radiophoniques 

Tout en revisitant l’histoire de la radio, CFAK souhaite mettre en lumière les formats les plus actuels : balados, journalisme local, musique émergente et approches innovantes sont au cœur de la programmation. « L’objectif, c’est de mettre en lumière les nouvelles pratiques dans le domaine, tout en montrant ce qu’on fait ici à CFAK pour le campus », indique M. Leclerc. 

La station se démarque par sa couverture de sujets de proximité et son appui aux artistes locaux. « On fait du journalisme de proximité, on couvre les nouvelles de campus qu’on est pratiquement les seuls à traiter. Même les médias locaux doivent souvent être sélectifs. » 

Une mission tournée vers la communauté étudiante 

Le cœur de l’événement demeure la communauté universitaire. « On a monté une programmation qui correspondait à ce que l’on faisait et aussi pour montrer l’étendue des possibles lorsqu’on s’implique à la radio. Les gens ne s’impliquent pas nécessairement pour les mêmes raisons. Des fois, c’est pour du journalisme, d’autres fois, pour l’aspect musical ou pour vulgariser des sujets. Il y a toutes sortes d’implications. » 

La semaine permet aussi de valoriser les ressources de CFAK et d’encourager l’implication étudiante. « C’est une façon de redonner à la communauté étudiante, mais les événements sont tout de même ouverts au grand public pour ceux et celles qui veulent être là. » 

Alexandre Leclerc insiste sur la fonction formatrice de CFAK. « Les radios étudiantes, c’est un bel endroit pour se “casser la gueule” pour ceux et celles qui veulent faire carrière dans les médias. Vaut mieux tenter l’expérience ici à CFAK d’abord. » 

L’absence de programme en journalisme à l’Université de Sherbrooke rend l’implication encore plus pertinente. « C’est une belle façon de se créer un portfolio et d’avoir accès à des installations modernes ainsi que plein de ressources et d’expertises comme apprendre comment faire du montage audio ou vidéo. Notre mission principale c’est vraiment de faire cet événement-là pour la communauté étudiante pour qu’elle sache ce qu’on est capable de faire. » 

Une première édition marquante 

L’édition inaugurale de 2024 a marqué les esprits. « L’année dernière, la Semaine de la radio a été vraiment un succès. On ne savait pas trop à quoi s’attendre parce que, premièrement, vu qu’on est un média canadien reconnu, on n’a pas accès aux plateformes Méta : Facebook, Instagram, etc. Donc c’est plus difficile de rejoindre les gens », explique M. Leclerc. 

Le lancement a eu lieu au Centre culturel de l’UdeS avec une exposition d’archives. Puis, en semaine, des classes de maîtres portaient sur l’univers du balado et l’intelligence artificielle. MC Gilles, porte-parole de l’édition, a donné une conférence sur la diversité des pratiques journalistiques, tandis que Tammy Verge a animé un atelier sur les techniques d’animation radio. 

Le mardi soir, des podcasts humoristiques ont été présentés par des artistes de la relève. Le mercredi, un spectacle musical mettait en vedette le groupe local Endorphine ainsi que Thierry Larose et Safia Nolin. Le jeudi et le vendredi, un radiothon de 24 heures a permis d’amasser environ 7 500 $ pour Moisson Estrie. « Tout était gratuit, mais il y avait des contributions volontaires. On voulait ramener l’esprit des belles époques de la radio. » 

Une deuxième édition ambitieuse 

Cette année, la Semaine de la radio aura lieu du 3 au 7 novembre. CFAK entend renouveler la formule tout en bonifiant sa présence sur le campus. « On vise à peu près la même chose en termes d’activités, mais on aimerait se faire encore plus voir. Nous irons animer à divers endroits sur le campus. » 

La programmation complète sera dévoilée vers la fin septembre. « Nous souhaitons fidéliser ceux qui étaient là l’an dernier et intéresser de nouvelles personnes. Cette année, il y aura deux artistes musicaux : un band de la relève sherbrookoise ainsi qu’un artiste plus établi qui a le bon profil », promet M. Leclerc. 

Cette année, CFAK compte se faire voir davantage en animant des émissions et activités à divers endroits sur le campus.

La radio universitaire, plus actuelle que jamais, continue d’offrir une tribune libre, inclusive et créative à toute la communauté. 


Sources : Université de Sherbrooke et CFAK

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