Mer. Juil 24th, 2024

Crédit photo © Betty Bonifassi site officiel

Par Lydia Santos

Le 7 juillet dernier, la Grande scène extérieure sur Wellington Sud a accueilli la chanteuse Betty Bonifassi dans le cadre du festival Sherblues & Folk. Un spectacle gratuit qui a attiré les adeptes de blues et de folklore moderne.

Étonnement, malgré un horaire chargé avec une session d’été, un stage et un emploi étudiant — en plus du temps à essayer d’avoir une vie sociale —, je me suis surprise à aller découvrir des artistes présents au Sherblues & Folk. Dans l’envol de cet événement, je suis allée voir le spectacle de Betty Bonifassi. La voix me disait quelque chose et j’ai alors « allumé »…

Betty Bonifassi possède une carrière bien fondée au sein du groupe Beast ainsi qu’une carrière solo. Pour ceux et celles qui cherchent où ils ont déjà entendu cette voix si particulière, c’était probablement lors de sa collaboration avec DJ Champion pour le succès No Heaven (Chill’em All). D’autres partenariats l’ont également « mise sur la map », par exemple la chanson thème du film d’animation Les Triplettes de Belleville (2003) et sa collaboration avec le saxophoniste-compositeur François D’Amours.

Que dire de sa voix? Profonde aux sons souls et blues. Directement puisée de son âme, Betty sait manipuler son instrument. Sa gestuelle est à la fois fluide et saccadée, parfaitement en symbiose avec ses prouesses vocales.

C’est en explorant l’œuvre d’Alan Lomax — ethnomusicologue, folkloriste, musicologue et collecteur de musiques — que Betty Bonifassi base son album intitulé Lomax. Sur ce plus récent disque, Betty rend hommage à la force de résilience des esclaves africains qui ont été déportés en Amérique.

Au Sherblues & Folk, entre les chansons, Betty explique les enjeux qu’avait ce style de musique à l’époque de l’esclavage afro-américain. Bref, les rythmes de ces chansons s’inspirent des chants de travail afro-américain. D’où j’étais, j’ai pu remarqué que sur le sol de la scène, Betty Bonifassi laissait tomber un objet pour faire un instrument supplémentaire. Cet objet était des chaines. Un concept bien pensé pour ajouter un effet d’ampleur à l’hommage des esclaves.

La foule quant à elle participait beaucoup. Elle dansait et tapait des mains sur les rythmes jazz, blues, électroniques, trip hop et de musique traditionnelle.

En gros, sur scène, l’hommage de Betty Bonifassi était tout simplement vibrant!


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