Par Elizabeth Gagné
Le 3 septembre dernier avait lieu le lancement officiel de la revue scientifique Omilia : communication, lettres et sciences du langage. Un travail d’équipe de longue haleine réalisé par des étudiantes au doctorat et à la maîtrise en communication, lettres et sciences du langage : Laura Bartert, Bianca Martin, Francesca Caiazzo, Ève Legault et Solveig Saint-Pierre. L’accompagnement du projet a été assuré par le comité consultatif composé de Carol-Ann Rouillard, professeure adjointe du département de communication, Domenico A. Beneventi, professeur agrégé du département des arts, langues et littératures et Gaétane Dostie, professeure titulaire de département des arts, langues et littératures, tous de l’Université de Sherbrooke.
Un nouveau souffle
Initialement, c’est la revue Communication, lettre et Sciences du langage (CLSL) qui avait le rôle de publier les travaux des étudiants et étudiantes. Fondé en 2007, le CLSL a publié neuf numéros et près de 70 articles jusqu’en 2015. La nouvelle revue a pour souhait de promouvoir les recherches réalisées par les personnes étudiantes de l’Université de Sherbrooke et des autres universités. L’équipe d’Omilia a donc repris le flambeau en apportant un nouveau souffle. Précédemment, c’étaient les professeurs qui tendaient la main à certains étudiants pour publier leur texte. Omilia fera différemment : ce sont les étudiants et étudiantes qui pourront déposer leur texte de manière volontaire.
Un processus minutieux
La procédure derrière l’évaluation des textes soumis par l’équipe d’Omilia montre un professionnalisme et une rigueur méthodologique digne d’une revue scientifique. On peut y lire sur leur site web qu’« Omilia est une revue à révision à double pairs et en libre accès. Tous les articles soumis sont évalués par deux experts dans le domaine (un étudiant et un chercheur). Cette évaluation est anonyme. Un article peut être accepté tel quel, accepté avec modifications mineures ou majeures, ou refusé. Chaque auteur d’un article détient et conserve ses droits d’auteur. »
Évidemment, il a fallu toute une équipe afin d’accomplir ce projet. En plus du comité consultatif, le comité éditorial a pu compter sur l’aide précieuse de la bibliothécaire au libre-accès et à la communication savante, Sophie St-Cyr, qui était toujours disponible pour répondre aux nombreuses questions de l’équipe. Lors du lancement, les membres du comité éditorial ont remercié chaleureusement toutes les personnes-ressources qui ont participé de près ou de loin à la réalisation du projet.
Une expérience enrichissante
Durant le lancement, on a pu entendre les personnes étudiantes, dont les articles ont été publiés dans le premier volume, partager leurs expériences. Ceux et celles qui ont partagé leur expérience ont apprécié l’exercice et le défi que représente la publication d’articles scientifiques. Plusieurs ont avoué avoir sous-estimé le travail derrière l’édition et la publication scientifique. Dans cette première édition, vous pourrez y lire les articles des étudiants et étudiantes en communication de Véronik Lamoureux, Blaise Doré-Caillouette et Charlotte Gilson, de Samuel Lamothe en lettre et Antony Payeur en sciences du langage. Les articles sont disponibles en ligne à l’adresse suivante : https://www.revue-omilia.ca/volumes/vol.-1%2C-septembre-2025
L’appel à contribution pour la deuxième édition 2025-2026 est présentement ouvert. Cette édition est ouverte à tout type de sujets dans les disciplines en communication, en lettres et sciences du langage pour la communauté des étudiants des cycles supérieurs des universités canadiennes francophones. Les personnes intéressées à publier un article doivent envoyer un résumé long de leur article d’environ 500 mots avant le 8 octobre 2025 à l’adresse suivante : Omilia@USherbrooke.ca.
Source : Omilia
Elizabeth Gagné
Étudiante à la maîtrise en histoire, Elizabeth a toujours été passionnée par les arts et la culture. Travaillant de pair avec ses collègues depuis 2022 à promouvoir le programme des Passeurs culturels à la faculté d’éducation, elle travaille également depuis un an au Centre culturel de l’Université de Sherbrooke. Intriguée par tout ce qui nous rend profondément humains, elle souhaite élargir et approfondir le sens de la culture en proposant des articles parfois hors normes.