Des bulles familiales, une deuxième saison axée sur l’engagement communautaire 

Par Sarah Gendreau Simoneau 

Mary-Pier Lampron-Drolet lance, le 22 octobre, la deuxième saison de son balado Des bulles familiales qui mettra la lumière sur l’engagement communautaire et la santé mentale, entre autres.

Mary-Pier Lampron-Drolet lance officiellement, le 22 octobre, la deuxième saison de son balado Des bulles familiales qui explore les aspects positifs de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) et qui déstigmatise cet univers.  

Dans cette seconde saison, Mary-Pier veut mettre en valeur les organismes d’aide aux personnes avec des problèmes de protection de la jeunesse ou pour ceux et celles qui en sortent. « N’importe qui n’est pas à l’abri d’un burn-out, d’une dépression, n’importe quelle famille peut avoir la visite de la DPJ, donc ça prend un tissu social fort. C’est ça qu’on va voir dans la saison 2 du balado, je veux mettre en lumière des organismes que les gens ne connaissent pas parce qu’ils sont gênés d’aller demander de l’aide. » 

Mary-Pier a elle-même fréquenté l’Espace M à Magog, un organisme à but non lucratif qui met à la disposition des mères monoparentales ayant un modeste revenu une multitude de ressources pour favoriser leur développement personnel et socioprofessionnel pour améliorer leurs conditions et celles de leurs enfants. Elle est d’avis que des gens peuvent sincèrement faire la différence dans la vie de ceux et celles qui l’ont moins facile.  

« Ça prend un milieu bienveillant, stable, sécuritaire, ça prend des gens qui normalisent ta situation. Ça prend du monde qui croit en toi pour te permettre de croire en toi, c’est pour ça que je veux donner aux jeunes de la protection de la jeunesse. J’ai été cliente de plusieurs organismes d’aide à Magog, j’ai pas été gênée de ça et ça m’aide maintenant à atteindre mon plein potentiel. Je veux maintenant redonner ce qu’on m’a donné, ça donne un sens et une motivation profonde. » 

Un projet concret 

Pour le moment, Mary-Pier Lampron-Drolet se consacre non seulement à sa vie de mère monoparentale exclusive et à son balado, mais également à ses études à temps plein en travail social et, en plus, à un projet bien concret qui lui tient à cœur. « Je travaille à vouloir mettre sur pied des studios à Magog où les gens ne paieraient pas plus que 25 % de leur salaire tout en ayant accès à une travailleuse sociale à temps plein. On est accompagnés par le Pôle d’entrepreneuriat collectif de l’Estrie et, pour le moment, on est à l’étape de la rédaction du plan d’affaires. » 

Selon elle, le système a besoin de bienveillance. Redonner à la communauté ce qui l’a sauvée, elle, est une excellente façon de promouvoir l’aide positive qui peut être offerte aux gens dans un contexte plus difficile. « C’est un gros travail d’équipe, c’est un devoir sociétal de soutenir nos enfants. Je veux mettre ça de l’avant, c’est plein de nuances, les gens qui œuvrent dans le milieu, c’est des êtres bienveillants. » 

Son projet d’habitations psychosociales, Bulles, elle aimerait le voir prendre vie d’ici deux ou trois ans, quand elle aura terminé ses études. « Je veux que ce soit un endroit pour la transition à la vie d’adulte, après la DPJ, pour des gens de 18 à 25 ans. » 

Un lancement festif 

La deuxième saison du balado Des bulles familiales mettra de l’avant la santé mentale, l’engagement communautaire, les droits des jeunes et le leadership social. Pour l’occasion, un lancement aura lieu le 22 octobre prochain, de 13 h à 16 h, à l’auditorium A6-3003 de la Faculté des lettres et sciences humaines de l’UdeS. Un épisode de balado sera enregistré en direct et sera suivi d’une table ronde d’experts qui démystifieront des questions concernant la protection de la jeunesse.  

Une période d’échanges et de discussions suivra avec des bouchées servies. Il suffit de vous inscrire via le formulaire afin de réserver votre place.  


Source : Facebook Mary-Pier Lampron-Drolet

Sarah Gendreau Simoneau
Rédactrice en chef et directrice volet production, auparavant cheffe de pupitre SPORT ET BIEN-ÊTRE at journal Le Collectif  redaction.lecollectif@USherbrooke.ca  Web   More Posts

Passionnée par tout ce qui touche les médias, Sarah a effectué deux stages au sein du quotidien La Tribune comme journaliste durant son cursus scolaire, en plus d’y avoir œuvré en tant que pigiste durant plusieurs mois. Auparavant cheffe de pupitre pour la section Sports et bien-être du journal, et maintenant rédactrice en chef, elle est fière de mettre sa touche personnelle dans ce média de qualité de l’Université de Sherbrooke depuis mai 2021.  

Elle s’efforce, avec sa curiosité légendaire, de dénicher les meilleurs sujets diversifiés pour vous! 

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