Vos bonnes nouvelles environnementales #25

Par Sarah Gendreau Simoneau et Frédérique Richard

Depuis le début du projet, quatre poulains de Przewalski sont nés. 

La crise environnementale actuelle accentue l’écoanxiété générale. Plusieurs études ont démontré le lien entre la consommation abusive de mauvaises nouvelles et la dépression, le stress et l’anxiété, rapporte Radio-Canada.   

Le Collectif a donc décidé de vous bombarder de quelques bonnes nouvelles concernant le climat, l’environnement et les innovations qui permettent la pérennité de notre chère planète.   

La couche d’ozone pourrait se reformer d’ici 40 ans 

La couche d’ozone est déjà sous surveillance et protection depuis quarante ans. Sans crier victoire, le trou dans celle-ci semble en bonne voie de rétablissement. Il pourrait même complètement se résorber d’ici 2066, selon un rapport de l’ONU. 

C’est en septembre, chaque année, qu’une diminution drastique des niveaux d’ozone atmosphérique engendre un trou dans notre bouclier planétaire. L’utilisation de chlorofluorocarbures (CFC), des gaz très stables utilisés en grande quantité dans de nombreux domaines, sont à l’origine de cette détérioration.  

Le Protocole de Montréal a interdit, en 1985, leur utilisation. D’ailleurs, leur disparition des rayonnages demeure aujourd’hui un des meilleurs exemples de coordination mondiale en matière de protection de l’environnement. La guérison prévue pour 2066 du trou dans la couche d’ozone résulte de cette protection.  

Le Protocole de Montréal est une mesure internationale de protection de l’environnement sous l’autorité de l’ONU. Il s’agit d’un des accords internationaux les plus réussis de l’Histoire, puisqu’il a permis d’arrêter l’émission des gaz problématiques. 

Cependant, même s’ils ne sont plus émis, ils n’ont pas pour autant disparu puisqu’ils restent dans l’atmosphère plusieurs dizaines d’années. En revanche, avec des mesures prises par satellites, on constate que le trou dans la couche d’ozone a cessé de s’agrandir et que la concentration des CFC diminue chaque année.  

La détérioration de la couche d’ozone demeure une préoccupation environnementale majeure, mais l’annonce de sa réduction soulage la communauté internationale. C’est non seulement la preuve concrète des capacités de coopération internationale sur le sujet de l’environnement, mais c’est la constatation que la diminution du gaz en question éloigne également le spectre de problèmes bien plus graves. 

La régénération de l’ozone est due à l’équilibre entre les différentes formes d’oxygène dans l’atmosphère. D’une part, le dioxygène est composé d’une paire d’atomes d’oxygène et est la forme la plus courante en basse altitude. De l’autre, l’ozone est un assemblage de trois atomes d’oxygène et se retrouve en majorité dans la stratosphère. 

À ce niveau de l’atmosphère, les deux formes sont présentes en équilibre et passent de l’une à l’autre selon un phénomène appelé cycle de Chapman. Induit par l’exposition des molécules au rayonnement solaire, il permet la transformation des molécules de dioxygène en ozone, et inversement.  

Légende : D’après de nouvelles données scientifiques, le trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique est en train de se refermer. 

Des peluches robotisées utilisées pour capturer les espèces envahissantes 

Les Everglades ont accueilli des robots conçus pour attirer les pythons birmans, une espèce invasive, hors de leurs cachettes. Dû à l’élimination de près de 95 % des petits mammifères et des milliers d’oiseaux par le serpent, les responsables du parc national des Everglades n’ont eu d’autre choix que de se tourner vers la technologie.  

Ainsi, cet été, plus de 120 lapins robotisés ont été déployés afin d’expérimenter la nouvelle méthode. Ces peluches équipées de dispositifs peuvent à la fois produire de la chaleur, des odeurs et des mouvements naturels pouvant être confondus avec n’importe quel autre lapin. Fonctionnant à l’énergie solaire, les robots sont déposés dans des enclos surveillés par des caméras qui émettent des signaux lorsqu’un python se trouve à proximité. Une fois le signal reçu, un responsable est déployé afin de retirer le serpent du milieu.  

Les pythons ne sont pas originaires de Floride. Ils ont été introduits dans les Everglades marécageux et subtropicaux en s’échappant de maisons ou encore par des humains les relâchant lorsqu’ils deviennent des animaux de compagnie trop imposants.  

Selon les estimations, des dizaines de milliers à 300 000 serpents se trouvent actuellement dans les Everglades et ont peu d’ennemis naturels. 

Légende : Plus de 120 robots sont actuellement en place dans les marécages. 

Les chevaux de Przewalski : symbole d’ensauvagement et d’économie 

Un projet en Espagne a permis d’amener des chevaux de Przewalski dans une région peu peuplée afin d’aider à endiguer les incendies incontrôlables et à stimuler l’économie.  

Rewilding Spain, membre du réseau Rewilding Europe, a introduit les 16 premiers chevaux de Przewalski dans les terres de la province espagnole de Guadalajara. Ces chevaux ont par le passé été domestiqués et servis à l’élevage. Ils ont donc perdu leur rôle écologique, pourtant important à l’état naturel. En effet, l’espèce qui se nourrissait presque exclusivement d’herbes hautes, que beaucoup d’autres animaux étaient incapables de dévorer, permettait de raccourcir l’herbe et ainsi d’empêcher les feux de se propager facilement.  

Ce service est d’autant plus considérable avec les impacts des changements climatiques causant des étés et des hivers plus chauds et une diminution marquée des précipitations.  

L’introduction de l’espèce permet également de donner un coup de pouce à l’économie locale, notamment en lançant des initiatives écotouristiques incluant l’accès aux chevaux et l’achat de voiture afin d’organiser des safaris dans le but d’observer les chevaux et les autres animaux. 


Crédit : Juan Maza

Sarah Gendreau Simoneau
Rédactrice en chef et directrice volet production, auparavant cheffe de pupitre SPORT ET BIEN-ÊTRE at journal Le Collectif  redaction.lecollectif@USherbrooke.ca  Web   More Posts

Passionnée par tout ce qui touche les médias, Sarah a effectué deux stages au sein du quotidien La Tribune comme journaliste durant son cursus scolaire, en plus d’y avoir œuvré en tant que pigiste durant plusieurs mois. Auparavant cheffe de pupitre pour la section Sports et bien-être du journal, et maintenant rédactrice en chef, elle est fière de mettre sa touche personnelle dans ce média de qualité de l’Université de Sherbrooke depuis mai 2021.  

Elle s’efforce, avec sa curiosité légendaire, de dénicher les meilleurs sujets diversifiés pour vous! 

Frédérique Maysenhoelder
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