Le volleyball, plus populaire que jamais !

Par Sarah Gendreau Simoneau 

Le volleyball est pour vous une passion? Un passe-temps? Un sport fascinant? Vous êtes servis à Sherbrooke puisque ce sport connaît un engouement très important ici 

L’offre ne suit toutefois pas la demande, selon Radio-Canada, « puisqu’il manque de terrains pour accueillir tous les joueurs intéressés ».  

Un sport attirant 

Pour Lysane Desrochers, qui joue dans des ligues à Sherbrooke depuis plusieurs années, le volleyball va chercher plusieurs adeptes puisqu’il s’agit d’un sport scolaire qui peut être pratiqué longtemps. « C’est facilement accessible, pas trop cher non plus, donc ça attire une grande clientèle. Le club Envolley de Sherbrooke offre même la possibilité pour les enfants de commencer le volley très jeune avec leur mini volley, donc il y a plein de beaux programmes pour les jeunes. » 

Plusieurs facteurs expliqueraient l’engouement des gens de Sherbrooke, selon la directrice générale du club Envolley, Geneviève Côté. « Notamment, la visibilité de ce sport dans les dernières années avec les Olympiques, par exemple avec Équipe Canada et le joueur fétiche originaire de Sherbrooke, Nicolas Hoag. »  

Un autre facteur réside dans le fait que ce n’est pas du tout un sport violent. « Ici, au club Envolley, on a fait beaucoup de démarches depuis trois ans dans les écoles primaires pour faire connaître ce sport-là, qui souvent, arrivait plus dans le parcours des jeunes au secondaire. Les élèves sont donc initiés dès leur jeune âge et les parents sont mobilisés », soutient la directrice générale.  

C’est un sport qui est encore beaucoup pratiqué à l’âge adulte, comme en témoigne Lysane Desrochers. « Comparé à d’autres sports, ça en est un qui est autant accessible quand on est jeune que quand on est adulte. Il y a beaucoup de tournois de volley pour les adultes, partout au Québec, c’est une belle communauté ! Cette année, il y avait aussi le programme Sherbeach, volleyball de plage. Ça aussi ça s’est développé, ça a donné un gros boom de joueurs. » 

Un manque de plateaux et de terrains 

L’engouement pour le volleyball à Sherbrooke fait cependant en sorte qu’il manque de place pour pratiquer le sport. Geneviève Côté explique que, pour le volleyball intérieur, il manque de gymnases dans la ville de Sherbrooke. « Les écoles secondaires connaissent une croissance démographique, donc il manque de plateaux pour pratiquer ce sport. Les joueurs récréatifs doivent jouer tard le soir pour avoir la chance de disputer une partie », rappelle-t-elle.  

Le volleyball de plage ne fait pas exception. Il est devenu si populaire qu’il faut, selon Mme Côté, refuser des équipes par manque de plateaux. « En termes de plateaux de volleyball extérieurs, il y a le site au parc Atto-Beaver, où on dénombre neuf terrains de volleyball de plage et ça, ça roule tout l’été, tous les soirs de la semaine. » 

Le problème ? Les terrains se trouvent en zone inondable et ne peuvent être éclairés, donc les heures d’ouverture sont réduites. « Le club travaille de concert avec la Ville pour trouver des solutions à ce problème. Le terrain pourrait être changé d’endroit pour doubler la capacité de joueurs », affirme la directrice générale d’Envolley.  


Crédit image @En volley

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