Jeu. Mar 28th, 2024

Par Mathieu Falardeau

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Le 13 novembre dernier, le monde entier a eu le souffle coupé: Paris, la Ville lumière, a été attaquée. Ces événements ont amené nombreux d’entre nous à nous questionner sur la sécurité de notre pays. Dans un monde en plein changement, que doit-on faire pour éviter que de tels attentats ne surviennent dans notre région?

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Dans les jours suivants, les solutions afin d’assurer notre sécurité ont déferlé sur les réseaux sociaux. Quelques propositions en sont ressorties: bloquer l’arrivée de 25 000 réfugiés syriens et autoriser la possession d’armes à feu. D’autres n’ont pas cédé à la panique, croyant que le Canada n’est pas une cible et que les mesures de sécurité en place sont en mesure de nous protéger.

La possible participation de réfugiés syriens aux attentats de Paris a été la prémisse de cette solution facile, soit celle de fermer la porte à 25 000 personnes qui vivent la guerre et la peur depuis beaucoup trop longtemps, par crainte qu’un éventuel terroriste ne se glisse parmi eux. Comme plusieurs grands spécialistes et politiciens l’ont révélé, c’est aussi la pire, car elle laisse dans la misère des milliers d’innocents et engendre de la haine, au plaisir de ceux qui ont attaqué Paris. Heureusement, le gouvernement n’a pas reculé sur cette question, du moins, pour le moment. Par contre, aux dernières nouvelles, les hommes seuls ne seront pas acceptés.

À la suite d’un commentaire de la part de Donald Trump, qui a expliqué que les lourdes pertes humaines résultent du fait que les armes à feu ne sont pas en libre circulation en France, une autre solution a fait son apparition: les armes à feu doivent être en libre circulation au Canada, ou du moins, elles doivent se trouver entre les mains de gens qui auront réussi des tests. Enfin on pourra tirer ceux qui essayent de nous tuer! Par contre, n’oublions pas qu’en 2011 aux États-Unis, le taux d’homicide par armes à feu était cinq fois plus élevé qu’en France.

Alors, est-ce que c’est en refusant des gens fuyant la guerre ou en donnant la permission du port d’armes à plusieurs que nous pourrons empêcher des attentats dans notre pays? Je ne crois pas. Qui a perpétré les attentats d’octobre 2014? Des Québécois s’étant radicalisés. Et à l’approche du 26e anniversaire de la tuerie de l’École polytechnique de Montréal le 6 décembre prochain, souvenez-vous de ce que les armes peuvent faire entre de mauvaises mains, peu importe leurs couleurs ou leurs origines.

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