Dim. Juil 21st, 2024

Par Léa Béliveau

Le mois de mars est marqué par celui de l’enseignement coopératif et l’apprentissage intégré au travail (AIT). L’Université de Sherbrooke (UdeS) est ainsi un vecteur important dans les cursus universitaires variés, se distinguant des autres institutions d’enseignements.

Norvège, Suisse, Nouvelle-Zélande, France, Allemagne, États-Unis sont des destinations de stage coopératif qui permettent à la communauté étudiante de combiner apprentissages et découverte du monde. L’UdeS est certainement un créneau important dans le développement de ses personnes étudiantes en offrants des cheminements innovants permettant de combiner expérience professionnelle et développement personnel.

Parcours marquant

Nombreuses sont les personnes étudiantes dans les régimes d’études coopératifs qui diront que c’est une plus-value à leurs parcours académiques. L’UdeS, institution importante dans l’offre de programme coopératif aux premiers et deuxièmes cycles, tend à répondre aux besoins du marché du travail, mais aussi à la volonté étudiante de marquer le passage à l’université. Communément appelées « les plus belles années de notre vie », les études universitaires tendent à former de futures personnes travailleuses, mais aussi des personnes citoyennes engagées avec un bagage hors pair. Nous pouvons, sans aucun doute, affirmer que l’UdeS est une institution d’enseignement qui promeut cesdites valeurs.  

Plusieurs avantages sont soulevés en ce qui concerne le cheminement coopératif, car celui-ci alterne les sessions en classes et les sessions sur le marché du travail. Par exemple, au premier cycle, il y a souvent trois sessions consécutives de cours, puis une première session en deuxième année qui démarre par un stage. Que ce soit par la course aux stages ou par des démarches personnelles, l’Université s’assure que les personnes étudiantes peuvent vivre une expérience qui leur ressemble et qui leur permet d’appliquer les concepts acquis au cours de leurs parcours.

Bien que les stages dans certains domaines puissent rallonger le parcours, ils peuvent être rémunérés. Étant donné les coûts associés aux études postsecondaires, il est intéressant pour la communauté étudiante d’allier connaissances et rémunération. Le régime coopératif se démarque certainement à l’UdeS et rend ainsi le parcours universitaire plus varié. L’université offre diverses méthodes pour les personnes étudiantes en recherche de stage afin de les aider dans leurs démarches.

Un point qui ressort lorsque l’on compare le cheminement régulier au cheminement coopératif, c’est que la communauté étudiante en stage possède un bagage différent des autres parcours. Dans plusieurs programmes, des formations sur la rédaction de lettres de motivations, la construction de curriculum vitae et sur les aptitudes à avoir en entrevues, permettent d’ajouter une plus-value. De nombreuses personnes étudiantes au parcours coopératif peuvent trouver un emploi en sortant de l’université plus facilement, ayant combiné études et stages.

Apprendre par la culture

Plusieurs stagiaires en régime coopératif diront avec affirmation que cette expérience est plus qu’enrichissante. Les personnes étudiantes ne sont pas dans l’obligation d’exercer un stage dans la ville de leur université. En effet, les possibilités sont immenses. Considérant que la majorité de la population étudiante de l’UdeS ne vient pas de Sherbrooke, il arrive souvent que les gens souhaitent retourner dans leur région de provenance pour exercer leur stage et retourner vivre dans leur maison. Par ailleurs, nous pouvons voir qu’avec l’instauration des régimes coopératifs, certaines personnes tombent sous le charme de l’Estrie ou de la Montérégie et choisissent un stage dans leur région universitaire.

Les personnes plus aventureuses seront tentées de vivre une expérience plus immersive. Les stages coopératifs sont aussi offerts à l’international. De l’Europe à l’Amérique, la communauté étudiante en stage peut, par des démarches personnelles ou par la banque de stages, partir vivre une tout autre aventure. Cette opportunité qu’offre l’UdeS fait vivre à sa communauté étudiante des expériences hors du commun. Que ce soit en génie, en kinésiologie, en environnement ou en administration, il est possible de trouver sa place un peu partout sur le globe pour effectuer un stage.

Ce qui est intéressant avec les stages à l’international, c’est qu’en plus d’apprendre avec les professionnels dans certains domaines, les fins de semaine sont souvent marquées par des aventures culturelles enrichissantes. Le fait d’être en stage rémunéré du lundi au vendredi laisse alors aux personnes stagiaires la possibilité d’explorer les alentours lors des journées de congé. Certaines organisations ou entreprises possèdent parfois des programmes de stage regroupant plusieurs personnes étudiantes. De ce fait, la communauté de l’UdeS peut se créer un réseau à l’étranger et avoir les meilleurs guides d’aventures pour les fins de semaine.

La culture du marché du travail peut varier d’un endroit à l’autre sur le globe. Apprendre différentes méthodes permet ainsi de développer d’autres compétences qui peuvent parfois être innovatrices pour le marché de l’emploi au pays et permet de se démarquer par l’expérience professionnelle. La mission de l’université est de former de futures personnes travailleuses, mais aussi des personnes citoyennes engagées. Le fait de découvrir d’autres cultures et de partir loin de ses repères permet de se développer en tant que personne et ainsi de s’ouvrir sur les autres. Apprendre le « vivre-ensemble » est une qualité importante dans le développement d’une société saine. Avec les nombreux problèmes sociétaux que nous vivons, les expériences de la sorte qui forment les citoyennes et citoyens de demain ne sont que bénéfiques.


Crédit image @Eloi Gagnon

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Naviguant entre la politique économique et le droit fiscal, Léa, candidate au Diplôme d’études supérieures spécialisées de 2e cycle en droit et politique appliqués de l’État (DPAE), affectionne la loi de l’impôt et les politiques fiscales.

Auxiliaire de recherche à la Chaire en fiscalité et finance publique (CFFP), Léa doit se tenir à l’affut des dernières nouvelles en ce qui concerne les enjeux fiscaux et les finances publiques, autant sur la scène nationale qu’internationale. Amoureuse de son campus et de ce que la vie étudiante à offrir, elle adore tenir la communauté étudiante au courant de ses dernières découvertes.

Cheffe de pupitre pour la section CAMPUS, Léa se donne pour mission d’informer les personnes étudiantes et de leur divulguer les dernières réussites académiques, les nouvelles découvertes scientifiques et les activités dont regorge le campus.