Jeu. Avr 25th, 2024

Par Meg-Anne Lachance 

Après une victoire remportée haut la main, François Legault se trouvait face à une deuxième phase cruciale et complexe: la formation de son Conseil des ministres.  

Au moment où toute l’attention de la population était tournée vers lui, François Legault avait des décisions déchirantes à prendre. Avec ses 90 sièges, la CAQ a fait réélire tous les ministres de son dernier mandat, plaçant ainsi Legault dans une situation délicate. Qui devra quitter son poste et qui prendra place sur le Conseil ? 

Un Conseil à jour 

Finalement, ce ne sont que deux ministres qui doivent céder leur place : Pierre Dufour, ancien ministre des Forêts, des Faunes et des Parcs ainsi que Lucie Lecours, ancienne ministre déléguée à l’Économie. Nathalie Roy perd son titre de ministre de la Culture, mais porte sa candidature à la présidence de l’Assemblée nationale, selon un article du journal Le Devoir.  

Une nouveauté cette année, le Conseil des ministres compte quatre sièges supplémentaires, passant ainsi de 26 à 30 ministres. Comme la dernière fois, la parité hommes/femmes était attendue. Une chose que M. Legault a « presque » su respecter, en nommant 14 femmes et 16 hommes.  

Après des propos désobligeants à l’égard des immigrants, Jean Boulet avait signé la fin de son contrat à titre de ministre de l’Immigration. C’est donc sans surprise que le député de Trois-Rivières s’est vu être remplacé par Christine Fréchette, ancienne cheffe de cabinet et adjointe de Jean-François Lisée.  

Après en avoir déçu plus qu’un dans son rôle de ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge perd ce titre, mais gagne les rôles de ministre de la Langue française, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, ministre responsable des Institutions démocratiques, ministre responsable de l’Accès à l’information et de la Protection des renseignements personnels et ministre responsable de la Laïcité. Le ministère de l’Éducation revient maintenant à Bernard Drainville.  

Des ministres en bref 

Après être partie du mauvais pied, la CAQ a su reprendre un peu de contrôle sur son plan de réforme du service de santé, notamment avec le plan de Christian Dubé présenté au printemps passé. Ce gain d’espoir lui a ainsi permis de garder son titre de ministre de la Santé. 

Pour la première fois au Québec, une Autochtone fait son entrée à titre de ministre. C’est Kateri Champagne Jourdain, députée de la circonscription de Duplessis, qui entre dans l’histoire en obtenant le rôle de ministre de l’Emploi.  

La vice-première ministre Geneviève Guilbault devient ministre des Transports et de la Mobilité durable. Pierre Fitzgibbon reste ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional. Finalement, France-Élaine Duranceau, une spécialiste en immobilier et fiscalité, entre au Conseil comme ministre responsable de l’Habitation et devra gérer la fameuse « crise du logement ».  


Crédit image @CAQ

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