Par Léa Béliveau
C’est au début de la session d’hiver 2023 que de nombreuses personnes étudiantes au baccalauréat en adaptation scolaire et sociale (BASS) se sont envolées pour le Sénégal. Ce voyage consistait alors à réaliser leur stage de 3e année, un moment important de leur parcours.
Ce stage en adaptation scolaire et sociale dans un autre environnement a offert à ses personnes étudiantes une expérience interculturelle et enrichissante. Adèle Boudreau, étudiante du BASS, comme on peut le lire sur le site internet de l’Université de Sherbrooke (UdeS), décrit son expérience. « C’est indescriptible comment ce stage a été transformateur. Parce que chaque personne le vit différemment, mais aussi parce que c’est tellement intense, englobant, immersif. Nous retenons donc plusieurs apprentissages sur le plan personnel qui impacteront évidemment, et ce, très positivement, notre plan professionnel. »
L’origine de l’expérience formatrice
C’est à la suite d’une grande demande étudiante que le stage au Sénégal a pu connaitre ses débuts. C’est ainsi que sous la supervision et l’encadrement de Julie Lane, professeure agrégée au département d’études sur l’adaptation scolaire et sociale, et de Sébastien Ratté, chargé de cours au département d’études sur l’adaptation scolaire et sociale, que le projet a pu déployer ses ailles et offrir cette opportunité aux personnes étudiantes dans le domaine.
Le stage de 3e année au BASS s’est ainsi déroulé sur cinq semaines où les personnes stagiaires se sont vues enseigner aux enfants sénégalais. En plus de mettre de l’avant les connaissances apprises, les personnes étudiantes sont aussi plongées dans une réalité complètement différente. Un des défis soulevés est le nombre d’élèves dans les classes sénégalaises qui pouvait ainsi atteindre la centaine. Un défi de taille pour offrir aux élèves un accompagnement personnalisé lorsque des classes sont aussi nombreuses.
L’accès à divers matériels pédagogiques pour la communauté sénégalaise est ardu. Les personnes stagiaires ont dû aussi s’adapter avec les outils et la réalité du milieu. Plusieurs personnes étudiantes présentes lors de ce stage ont donc été confrontées à une adaptation et une réflexion sur les méthodes d’apprentissage. Comme mentionné sur le site internet de l’UdeS, l’étudiant Olivier Lefebvre exprime que : « Souvent, on essaie d’avoir plein d’outils et de matériel pour faire quelque chose de grandiose, mais en même temps, les élèves peuvent comprendre aussi bien et avoir tout autant de plaisir avec ce qui est simple ».
Les stages à l’international ont un grand impact pour la communauté universitaire, car ils sont formateurs autant sur le plan académique que personnel. C’est une chance grandiose qu’offre l’UdeS à sa communauté étudiante d’avoir accès à des stages aux quatre coins du globe. Cela rend le parcours à l’université plus enrichissant. C’est apprendre non seulement avec un corps professoral dévoué et passionné, mais aussi apprendre sur le terrain par l’ouverture sur les autres et les diverses cultures.
Le projet du stage au Sénégal a aussi été chapeauté par le Carrefour de solidarité internationale (CSI) qui a trouvé le village où le stage pourrait avoir lieu ; le village de Fissel. De plus, le CSI a formé les personnes stagiaires avant leur départ pour le Sénégal afin qu’elles soient toutes outillées pour cet échange culturel. L’Accompagnateur entrepreneurial Desjardins (AED) a aussi joué un rôle important dans la réussite de ce projet académique.
Une communauté étudiante reconnaissante
Les personnes participantes au stage de 3e année au Sénégal ont manifesté leur joie et leur reconnaissance face au projet. Jumelées dans des familles sénégalaises durant cinq semaines, les personnes en stage ont aussi eu la chance d’en apprendre sur la culture. Les semaines de stage ont permis aux personnes étudiantes de créer des liens privilégiés avec leurs familles respectives et ainsi rendre leur expérience inoubliable. Un défi de taille en ce qui concerne le choc culturel relié au quotidien et aux écoles, mais une expérience enrichissante et grandissante.
Ce genre d’expérience permet de sortir de sa zone de confort et ainsi de s’ouvrir davantage sur les autres. Cinq semaines, ça passe vite, et ce stage a permis aux personnes étudiantes du BASS d’apprendre sur l’autre, mais aussi sur soi-même. Tel que présenté sur le site internet de l’université, une étudiante a mentionné que, les premiers jours, elle se demandait vraiment comment elle allait faire pour vivre cinq semaines là-bas. « Avec le temps, j’ai réussi à passer par-dessus mes défis et je suis pas mal fière de moi pour ça. »
La Faculté d’éducation offre maintenant des bourses reliées aux stages à l’international dans l’optique de la coopération internationale. Principalement, l’objectif mentionné par la Faculté d’éducation est ; « Ce projet souhaite soutenir l’avancement de l’éducation à l’international. Ainsi, il appuiera des projets et des actions de coopération internationale et de mobilité de personnes qui visent un tel objectif ». Ce projet s’inscrit dans la grande campagne de financement de l’UdeS 2022-2028 : Choisir de changer l’avenir.
Le stage au Sénégal fait partie des nombreuses réalisations à l’international que l’UdeS exécute chaque année. Peu importe la faculté, l’université fait rayonner sa communauté universitaire aux quatre coins du globe et s’implique dans de nombreux projets de coopération internationale qui soutiennent une valeur importante pour l’institution ; l’éducation.
Crédit image @UdeS
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Naviguant entre la politique économique et le droit fiscal, Léa, candidate au Diplôme d’études supérieures spécialisées de 2e cycle en droit et politique appliqués de l’État (DPAE), affectionne la loi de l’impôt et les politiques fiscales.
Auxiliaire de recherche à la Chaire en fiscalité et finance publique (CFFP), Léa doit se tenir à l’affut des dernières nouvelles en ce qui concerne les enjeux fiscaux et les finances publiques, autant sur la scène nationale qu’internationale. Amoureuse de son campus et de ce que la vie étudiante à offrir, elle adore tenir la communauté étudiante au courant de ses dernières découvertes.
Cheffe de pupitre pour la section CAMPUS, Léa se donne pour mission d’informer les personnes étudiantes et de leur divulguer les dernières réussites académiques, les nouvelles découvertes scientifiques et les activités dont regorge le campus.