Ven. Juil 26th, 2024

Par Raphaëlle Ladouceur

Entre le physiothérapeute, l’ergothérapeute et le massothérapeute, il peut être difficile de s’y retrouver. Pourtant, chaque professionnel de la santé à un rôle qui lui est propre. Les façons dont le kinésiologue peut vous aider sont multiples.

Le mot « kinésiologie » vient du mot grec ancien kínêsis qui signifie « mouvement ». En effet, c’est sur la science de l’exercice et du mouvement que repose principalement la pratique des kinésiologues. Que ce soit dans le cadre de prévention, de réhabilitation, de mise en forme, d’optimisation ou de performance, les kinésiologues établiront un plan comportant notamment des exercices adaptés et individualisés afin de parvenir aux objectifs propres à chacun.

Au courant du processus, le kinésiologue s’assurera d’enseigner les mouvements afin qu’ils soient exécutés avec qualité de façon à en tirer un maximum de bénéfices, à préserver les structures (articulations, ligaments, tendons, etc.) ainsi qu’à prévenir des blessures. Les kinésiologues peuvent être amenés à collaborer avec d’autres professionnels afin d’optimiser la qualité de l’intervention. Ils peuvent également intervenir auprès d’une clientèle variée, soit les enfants et les adolescents, les femmes enceintes, les personnes âgées, les athlètes, les militaires, les personnes en situation de handicap, les personnes ayant des enjeux de santé mentale tels l’épuisement professionnel, le trouble anxieux, le trouble de l’humeur, la bipolarité, etc.

D’après la Fédération des kinésiologues du Québec, la valeur phare du kinésiologue est d’« amener la population à découvrir les bienfaits d’être actif physiquement, incluant le plaisir, tout au long de la vie dans un cadre d’interventions sécuritaires et professionnelles, appuyées sur des compétences reconnues ».

Le cursus

Le titre de kinésiologue requiert l’obtention d’un baccalauréat en kinésiologie. Durant ce parcours, des cours de biomécanique, d’anatomie, de développement moteur, de physiologie, de nutrition, d’ergonomie, de prescription d’exercices, de counseling, de gestion du stress, d’évaluation de la condition physique ainsi que des stages doivent notamment être réussis.

Au terme de ses études, le ou la kinésiologue pourra choisir de travailler en milieu de réhabilitation, en milieu hospitalier, en clinique privée, en prévention, en performance sportive, etc. Par la suite, la Fédération des kinésiologues du Québec (FKQ) exige que ses membres obtiennent des crédits de formation continue.

Bien que le titre de kinésiologue ne soit pas encore protégé par un ordre professionnel, la Fédération des kinésiologues du Québec et plusieurs collaborateurs travaillent de manière acharnée et dévouée pour faire reconnaitre l’importance d’avoir un ordre.

Cela étant dit, en faisant partie de la FKQ ou de l’AKKOMQ (association des kinésiologues, kinésithérapeutes, orthothérapeutes, massothérapeutes du Québec) les kinésiologues peuvent remettre des reçus d’assurance pour la prestation de leurs services. À ce jour, une très grande majorité des assureurs couvrent les services de kinésiologie.

Bref, résumé par la FKQ, le kinésiologue est « le professionnel de la santé expert du mouvement humain, qui utilise l’activité physique et motrice à des fins de prévention, de traitement et de performance ».


Crédit image @Pexels

FORMER ET INFORMER / Le Collectif a pour mission de rapporter objectivement les actualités à la population et d’offrir une tribune à la communauté étudiante de Sherbrooke et ses associations. Toutes les déclarations et/ou opinions exprimées dans les articles ou dans le choix d’un sujet sont uniquement les opinions et la responsabilité de la personne ou de l’entité rédactrice du contenu. Toute entrevue ou annonce est effectuée et livrée dans un but informatif et ne sert en aucun cas à représenter ou à faire la promotion des allégeances politiques ou des valeurs éthiques du journal Le Collectif et de son équipe.