Sam. Juil 20th, 2024

Par Carolanne Boileau  

La pandémie a eu son lot de répercussions. Cependant, on voit enfin la lumière au bout du tunnel (avons-nous besoin de citer Legault?). Un certain retour à la vie normale se prépare et avec cela, on entrevoit UdeS en spectacle en présentiel. Pour en apprendre plus sur l’évènement, Le Collectif a eu la chance de recevoir en entrevue son fondateur, Jérémi Lepage.  

Le commencement  

Pour comprendre le produit final, il faut d’abord saisir d’où il vient. Il faut savoir qu’UdeS en spectacle en est à sa première édition et son organisateur, Jérémi Lepage, ne s’attendait pas à ce que son projet prenne une telle ampleur. « Au départ, c’était un peu comme un projet pilote. Moi et mon coloc, on a commencé par créer un spectacle facultaire, AGES Got Talent, et finalement, on s’est rendu compte que ce serait cool de faire ça interfacultaire », explique-t-il.  

AGES Got Talent, créé durant la pandémie, a suscité énormément d’engouement chez la communauté étudiante. Il faut dire que même le personnel universitaire encourageait grandement l’initiative. En plus de donner de la visibilité aux personnes talentueuses, l’évènement a servi de campagne de financement pour les projets des étudiantes et étudiants. Diffusé sur Facebook l’année dernière, plus d’une centaine de personnes étaient présentes.  

Les motivations derrière un tel engagement  

Même si l’évènement a changé de nom et a pris de l’ampleur, l’idée derrière reste la même. Jérémi et le comité qu’il a mis sur pied veulent donner une tribune à la communauté universitaire. Interrogé sur ses valeurs et ses motivations, l’organisateur répond : « Je voulais donner une tribune au talent d’ici. UdeS en spectacle, c’est une opportunité qu’on donne aux gens pour sortir de l’ombre. Même si tu n’as jamais chanté sur scène, bien c’est ta chance d’essayer ».  

Au-delà de la plateforme que l’étudiant offre à sa communauté, il est bien conscient de l’engouement et même du besoin derrière une telle initiative. Avec la pandémie de la COVID-19, la vie étudiante n’est plus la même. Les salles de spectacles sont fermées depuis un bout, les bars et les karaokés de même… C’est donc le temps d’enfin repartir la machine. « Au bout du compte, on est juste une gang d’étudiants qui voulait un évènement, fait qu’on l’a fait », nous dit-il.  

UdeS en spectacle vient vraiment inaugurer le relâchement des mesures sanitaires. C’est en effet le premier évènement intérieur depuis le début de la pandémie et il est ouvert à tous. On peut sentir le soulagement et l’excitation de plusieurs. Pour Jérémi, c’est surtout son projet qui se concrétise : « au bout d’un an, c’est enfin l’aboutissement, le Granada a donné son accord et là ça a déboulé, tout se concrétise enfin ». 

Le comité organisateur de l’évènement travaille extrêmement fort pour assurer la pérennité de celui-ci. Selon lui, le projet en intéresse plusieurs et tout le monde met la main à la pâte, que ce soit la communauté étudiante ou le personnel enseignant. « Il y a plein de facultés qui se mettent ensemble pour faire l’évènement, deux personnes de génie, une personne en administration, une personne en musique, des gens en droit… », souligne-t-il. On peut donc s’attendre à voir naître une mémoire institutionnelle.  

À quoi s’attendre 

L’évènement présenté au Théâtre Granada le 16 mars 2022 offre une variété intéressante d’artistes. Au départ, Jérémi visait surtout à produire un spectacle de musique. Finalement, après consultation avec son comité, ils en sont venus à une autre idée. Au-delà du chant et des instruments de musique, une multitude de catégories sont inscrites à la programmation. Que ce soit la magie, la danse, l’humour ou même le cirque… Sky is the limit.  

En plus des candidates et candidats inscrits, des invités spéciaux seront présents lors de la soirée. Le Collectif n’a malheureusement pas réussi à soutirer de noms à l’organisateur… Celui-ci a toutefois affirmé qu’il voulait absolument prioriser et présenter des artistes d’ici!  

Pour clore cet évènement haut en couleur, Jérémi et son équipe organisent une soirée au Boquébière pour se quitter sur une note joviale. C’est directement après le spectacle que les intéressés pourront se diriger vers le bar. Pour les détenteurs de billets, un rabais sera également disponible sur place. À l’achat de ton laissez-passer, tu reçois donc un rabais d’un dollar sur la pinte! N’est-ce pas fantastique? Voilà une raison de plus d’assister au show.  

À retenir 

Pour celles et ceux qui auraient envie de laisser briller leur côté artistique, les organisateurs ont pensé à tout. Les auditions auront lieu durant la semaine de relâche et sont ouvertes à tous. Que vous soyez dans le personnel enseignant ou une personne étudiante, vous pouvez ajouter cette date à votre calendrier. Le 6 mars est la date limite pour auditionner.  

Pour accommoder le plus de gens possible, des auditions seront également rendues possibles en ligne. Il faut simplement prendre rendez-vous. Pour toutes auditions, peu importe le mode, il faut s’inscrire sur la page d’UdeS en spectacle. 

Les pianistes seront également heureux de savoir qu’un piano sera accessible lors de la journée d’audition. En riant, Jérémi mentionne : « On est trois musiciens au sein du comité… on est un peu comme un Archambault donc un piano électrique sera même à disposition durant les auditions! ».  

Si tu préfères être du côté de la scène où la lumière est moins présente, tu peux te procurer tes billets jusqu’à ce que les places soient entièrement vendues. Pour te procurer tes billets, pas d’inquiétude, c’est facile et gratuit si tu fais partie de la communauté étudiante. Tu peux cliquer juste ici.  


Crédit image @ Carolanne Boileau

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