La montée du tennis canadien

Par Alexandre Paquette

Le tennis canadien vit actuellement une période faste avec la montée en puissance de Milos Raonic et d’Eugénie Bouchard. Ces deux athlètes en mettent plein la vue malgré leur statut de jeunes joueurs sur le circuit mondial. Mais comment expliquer cet essor du talent canadien?

Cette percée canadienne rime avec la mise en place du Centre national de tennis (CNT) de Tennis Canada par Louis Borfiga en 2007. Les deux joyaux proviennent de cette structure relativement nouvelle et qui apporte déjà des dividendes.

Le CNT a permis à Milos Raonic de devenir le premier joueur canadien à franchir le top 15 mondial en simple, lui qui occupe actuellement le 11e rang du classement ATP. C’est aussi par cette structure qu’est passée Eugénie Bouchard avant de devenir la première Canadienne en 30 ans à atteindre la demi-finale d’un tournoi du Grand Chelem.

Ce succès canadien n’est pas seulement personnifié par ces deux athlètes. Il se reflète de manière collective comme en font foi les récents succès masculins en Coupe Davis. Car derrière Milos Raonic, Vasek Pospisil tire également son épingle du jeu. Il occupe d’ailleurs, en date du 27 janvier, son meilleur classement (25e au classement ATP).

Le Canada occupe le septième rang au classement des nations après s’être incliné en demi-finale en 2013. Cette performance égalait la plus belle performance de l’histoire canadienne en Coupe Davis. Le Canada avait atteint cette étape en 1913 pour la seule et unique fois de son histoire.

Avant l’éclosion de Raonic et de Pospisil, Daniel Nestor a été un joueur dominant en double. Mais il faut remonter très loin pour trouver des Canadiens aussi dominants en simple. Il y a bien eu des joueurs comme Sébastien Lareau (76e en 1995) ou Frank Dancevic (65e en 2007) qui ont fait amende honorable.

La prochaine grande vedette

Du côté féminin, Eugénie Bouchard a tout pour réussir. Dans l’univers du sport- spectacle, elle fait déjà énormément parler d’elle. Il suffit de taper son nom dans un moteur de recherche pour voir que sa notoriété dépasse les frontières canadiennes. Car elle est la digne remplaçante des Maria Sharapova et Anna Kournikova. À 19 ans, elle fait déjà parler d’elle tant par sa beauté que par son talent.

Rarement ai-je vu une joueuse de tennis hors du top 20 (avant la fin janvier) faire autant parler. Identifiée comme la prochaine vedette, elle a déjà fait sa place parmi les athlètes féminines les plus populaires, elle qui est souvent invitée lors de matchs caritatifs.

Cet essor du tennis canadien n’a pu se faire sans l’amélioration des structures du tennis au Canada. Au-delà du Centre national de tennis, l’embauche d’entraîneurs de niveau international a permis de mieux former les nouveaux athlètes.


Crédit photo © daewallpapers.com

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